Le pilote des Forces armées canadiennes qui s'est éjecté d'un CF-18 vendredi à Lethbridge, en Alberta, a subi des blessures au dos, mais il devrait éventuellement renouer avec le pilotage.

Le parachute du capitaine Brian Bews a tout juste eu le temps de se déployer avant que l'avion n'explose.

Tout en se considérant extrêmement chanceux de la tournure des événements, compte tenu de l'ampleur de l'accident, le capitaine Bews a loué la qualité du siège éjectable Martin Baker, le qualifiant même de «nouvel ami».

Selon la capitaine Holly Brown, une porte-parole des Forces canadiennes, le capitaine Bews avait subi des fractures à trois vertèbres, et il sera contraint de porter un corset lombaire pendant quelques mois.

Ce type de blessures survient fréquemment après le déclenchement de sièges éjecteurs, qui propulsent littéralement le pilote à travers la verrière du poste de pilotage, et ce avec suffisamment de force pour permettre au parachute de s'ouvrir.

Le capitaine Bews volait à basse vitesse et basse altitude lors d'une séance d'entraînement en vue d'un spectacle aérien lorsque des témoins ont eu l'impression que l'appareil calait avant de plonger vers le sol, où il s'est transformé en gigantesque balle de feu.

Le CF-18 que pilotait le capitaine Bews est utilisé expressément et uniquement lors de spectacles aériens.

Originaire de la Saskatchewan, le capitaine Bews est membre du 425e Escadron d'appui tactique à la 3e Escadre Bagotville, au Québec. Le mandat de piloter l'appareil de démonstration lui avait été confié plus tôt cette année.

Une enquête est en cours pour tenter de déterminer les causes de l'accident.