Les corps des six victimes ont finalement tous été retrouvés deux jours après l'écrasement d'un appareil d'Air Saguenay, dans un secteur boisé, difficile d'accès, au nord des Bergeronnes, sur la Côte-Nord.

Les dépouilles seront envoyées au Laboratoire de médecine légale à Montréal.

Plus tôt, mardi, le ministère des Affaires étrangères du Royaume-Uni a confirmé que quatre citoyens britanniques font partie des six victimes de l'écrasement, mais il n'a pas identifié les quatre victimes.

Les deux autres victimes sont le pilote de l'hydravion et une touriste française. Le pilote est Romain Desrosiers, originaire de Saint-David-de-Falardeau, au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Il travaillait pour Air Saguenay depuis une douzaine d'années.

Les représentants du ministère disent être en contact avec leurs homologues canadiens, ajoutant que «les autorités consulaires étaient prêtes à offrir de l'aide».

Un porte-parole du transporteur aérien a affirmé que l'hydravion de type DHC-2 Beaver effectuait un survol touristique en partance du lac Long, situé environ à mi-chemin entre Les Bergeronnes et Tadoussac, lorsqu'il s'est écrasé. Les conditions météorologiques étaient excellentes au moment de l'accident, selon ce représentant.

Le Bureau de la sécurité des transports (BST) poursuit son enquête sur la scène de l'accident.

Jean-Marc Ledoux, gestionnaire régional au BST, a confirmé à La Presse Canadienne que l'appareil est arrivé au sol à la suite d'une descente verticale. Les enquêteurs évalueront les circonstances exactes dans les prochains jours. L'hydravion semblait être dans un bon état malgré qu'il date des années 50, selon les premières observations du BST.

La carcasse sera déplacée et acheminée dans un laboratoire pour les fins de l'enquête, a expliqué M. Ledoux. Le moment auquel se déroulera la délicate opération pour récupérer l'appareil, qui s'est écrasé contre un flanc de montagne, n'a pas été divulgué.

Il n'y avait aucun enregistreur de vol à l'intérieur de l'hydravion. Il n'est pas nécessaire d'avoir une boîte noire pour ce type d'appareil, selon les explications du gestionnaire régional du BST.

La Sûreté du Québec poursuivra son enquête sur le terrain mercredi tout comme le Bureau de la sécurité des transports.