L'ancien patron du Centre hospitalier universitaire de McGill (CUSM) Arthur Porter ne s'opposera vraisemblablement pas à son extradition du Panama vers le Canada, où il est accusé de fraude et de complot.

Une journaliste de CBC qui s'est rendue au Panama a pu apercevoir M. Porter, menottes aux poignets, et lui a demandé s'il comptait contester son extradition. Il a fait signe que non en secouant la tête.

Les autorités panaméennes ont par ailleurs confirmé que M. Porter avait manifesté le désir de faire face à la justice canadienne.

M. Porter et sa femme ont été arrêtés, lundi, à l'aéroport Tocumen de Panama City. Ils avaient 15 jours pour contester la demande d'extradition. M. Porter était sous le coup d'un mandat d'arrêt international. Il était recherché par l'Unité permanente anticorruption (UPAC) depuis février dernier pour complot et abus de confiance dans le dossier de la construction du CUSM. L'homme de 57 ans réside depuis quelque temps aux Bahamas. En entrevue avec La Presse en mars dernier, il soutenait qu'il était trop malade pour se déplacer et revenir au Canada.

L'oncologue se serait lui-même diagnostiqué un cancer des poumons de stade 4. Selon Alexis Munoz, du service des enquêtes judiciaires du Panama, M. Porter ne semble pas malade.