Les avocats de Dennis Oland entendent plaider que d'accorder la liberté sous caution à l'homme d'affaires du Nouveau-Brunswick pendant qu'il fait appel de son verdict de culpabilité pour meurtre non prémédité ne minerait pas la confiance du public envers le système de justice.

Une plaidoirie écrite de 48 pages soumise à la Cour suprême du Canada cette semaine affirme que la cause ayant mené au verdict de culpabilité était «un cas limite» et que le public jugerait «appropriée» sa libération de prison en attendant que son appel soit entendu.

Les tribunaux du Nouveau-Brunswick ont rejeté sa demande de libération sous caution en attendant l'audition de l'appel. La Cour suprême du Canada se penchera sur sa possible libération le 31 octobre.

Dennis Oland a été reconnu coupable, plus tôt cette année, du meurtre de son père Richard Oland, retrouvé mort dans son bureau de Saint-Jean en juillet 2011.

La famille Oland, à la tête de la brasserie Moosehead, est l'une des plus connues du Nouveau-Brunswick.

L'audience en Cour suprême aura lieu environ deux semaines avant que Dennis Oland ne plaide sa cause devant la Cour d'appel du Nouveau-Brunswick.

Aucune personne condamnée pour meurtre n'a été libérée sous caution au Nouveau-Brunswick. Les avocats de M. Oland affirment qu'à travers le Canada, les tribunaux ont accordé la libération sous caution dans 34 cas similaires sur 77 depuis 1976.