Le géant de l'aéronautique québécois Bombardier fait l'objet d'allégations de corruption en Corée du Sud. L'entreprise aurait offert des cadeaux et des voyages à des fonctionnaires et des élus afin d'obtenir un contrat pour la construction d'un train dans la ville de Yongin, selon ce qu'a appris Radio-Canada.

Un rapport des autorités policières sud-coréennes avance que Bombardier a tenté de corrompre des responsables du projet de train pour qu'ils recommandent ensuite la technologie offerte par l'entreprise. 

L'Unité spéciale d'enquête du pays avance que Bombardier a payé des voyages au Canada à 37 personnes, dont dix-huit d'entre elles étaient membres du conseil municipal de la Ville. 

Le consortium mené par la société montréalaise a remporté le contrat, qui pourrait couter plus de 3,5 milliards aux contribuables du pays asiatique. L'entreprise  n'a pas été accusée puisque les délais de poursuite étaient expirés.

Il nous a été impossible de joindre Bombardier en fin de soirée. Un responsable de l'entreprise a toutefois indiqué à l'équipe d'Enquête que les voyages payés servaient à convaincre les responsables coréens d'utiliser leur technologie. Il mentionne que la compagnie n'a jamais payé de pots-de-vin ni fait de paiements illicites.