Après 40 jours et 10 000 pieds carrés de terre passée au tamis, les fouilles pour trouver des éléments de preuve permettant d'élucider la disparition de Diane Grégoire se sont terminées, lundi, sur les terres d'une porcherie de Saint-Valérien-de-Milton, en Montérégie. Plusieurs «éléments» ont été saisis pour expertise, affirme la police de Longueuil, qui refuse toutefois de dévoiler leur nature afin de ne pas nuire à l'enquête.

Les objets trouvés ont été expédiés au laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale de Montréal où ils seront analysés, a expliqué hier Gaétan Durocher, porte-parole au Service de police de l'agglomération de Longueuil.

Diane Grégoire, 51 ans, a disparu le 31 janvier 2008. À l'époque, son mari, Paul Laplante, a raconté qu'elle avait décidé de rester dans leur voiture garée dans le stationnement des Promenades Saint-Bruno, pour finir un jeu de sudoku pendant qu'il déjeunait dans un restaurant du centre commercial. À son retour, sa femme avait disparu.

En septembre dernier, la police de Longueuil a révélé qu'elle traitait désormais le dossier comme un meurtre. Des recherches intensives ont débuté le 12 septembre sur le terrain de la ferme en collaboration avec la Sûreté du Québec.