Le dévoilement, jeudi, du portrait-robot d'un témoin important dans le dossier du meurtre de Valérie Leblanc, en Outaouais, a mené à de nombreux appels téléphoniques du public.



Le service de police de la ville de Gatineau avait reçu, à 22 heures jeudi, pas moins d'une centaine d'appels de citoyens désirant livrer de l'information, en plus de nombreux commentaires sur son site Facebook.

Les policiers désignent l'homme du portrait-robot comme un témoin important et non un suspect parce que, bien qu'il ait été aperçu dans les environs du drame, rien ne permet de le relier au crime comme tel.

Ces informations s'ajoutent à quelque 500 autres recueillies jusqu'ici et qui font présentement l'objet de vérifications par l'équipe d'enquêteurs au dossier.

Valérie Leblanc, 18 ans, a été retrouvée sans vie le 23 août dernier dans un secteur boisé près du cégep de l'Outaouais, à Gatineau.

Accompagnée des policiers, Julie Charron, la mère de la victime, qui a avoué que les dernières semaines avaient été difficiles, a demandé jeudi à tous ceux et celles qui pensent détenir des informations pertinentes de ne pas avoir peur de contacter les autorités.

Un porte-parole du service de police a par ailleurs reconnu que le sentiment de peur qui s'était emparé de la population semblait s'être quelque peu estompé, mais il a quand même rappelé quelques consignes de sécurité élémentaires alors que le criminel est toujours au large.

Ainsi, il est recommandé d'éviter de se promener seul, de demeurer le plus possible dans des secteurs biens éclairés et fréquentés, d'avoir un téléphone cellulaire en sa possession si possible et un sifflet et de faire le plus de bruit possible si l'on se sent approché par un individu suspect, une stratégie qui fait fuir les agresseurs potentiels dans l'écrasante majorité des cas.