La Sûreté du Québec (SQ) et l'Agence des services frontaliers du Canada ont procédé depuis le mois d'octobre à une dizaine de saisies de GBL, une composante chimique qui sert notamment à fabriquer le GHB, connu également sous le nom de «drogue du viol».



Selon la SQ, la dernière saisie a été effectuée en février alors que deux contenants de 5,5 litres de GBL ont été acheminés à une succursale de Postes Canada, dans l'arrondissement de Saint-Laurent, à Montréal.

Le puissant solvant, qui est utilisé comme nettoyant pour le chrome, était destiné à une adresse montréalaise.

Plusieurs personnes qui ont été accusées d'importation illégale de ce produit l'avaient commandé par Internet.

Le GBL est disponible en vente libre dans certains pays mais est interdit au Canada depuis 2006.