Un médecin de la marine qui procédait à des examens médicaux dans un centre de recrutement a été accusé d'agression sexuelle et fait face à de nombreuses autres accusations en vertu de la Loi sur la défense nationale.

Le Service national des enquêtes des Forces canadiennes a indiqué que les accusations sont liées à des incidents qui auraient eu lieu durant les examens médicaux menés au centre de recrutement de London, en Ontario.

Le major Paule Poulin, du service des enquêtes, a spécifé jeudi que les accusations découlaient de plaintes déposées par «plus d'une femme». Le service a été mis au courant des agressions présumées vers la fin du mois de décembre 2009, a précisé Mme Poulin.

L'officier marinier de seconde classe James Wilks fait face à deux accusations d'agression sexuelle en vertu de la Loi sur la défense nationale et le code criminel, ainsi que trois accusations de conduite indécente et quatre accusations de négligence dans l'exécution de tâches militaires.

La police militaire a demandé à quiconque ayant de l'information pertinente à l'enquête d'entrer en contact avec les autorités.

Wilks a été assigné à des tâches administratives jusqu'à ce que le processus judiciaire ait été mené à terme.

L'officier commandant du service des enquêtes, le lieutenant-colonel Gilles Sansterre, a parlé des agressions sexuelles comme d'une «affaire sérieuse» et a promis d'enquêter sur toutes les allégations concernant le personnel militaire, les employés civils de la Défense, ou toute autre personne qui se trouve sur des terrains de l'armée.