Les ressortissants rwandais Aimé-Claudien Bususuru et Christian Ndizye entrent à peine dans le monde criminel pour adultes qu'ils sont déjà considérés comme étant des individus n'ayant aucun respect pour les engagements qu'ils prennent.

Ils devront ainsi demeurer derrière les barreaux en attendant la tenue de leur enquête préliminaire pour répondre des accusations multiples de possession de stupéfiants, d'arme à autorisation restreinte et de non-respect d'engagement et de peine.

La juge Micheline Paradis, de la Cour du Québec, visiblement, ne s'est pas laissée attendrir par les témoignages des amies de coeur des deux jeunes criminels d'habitude ainsi que de leur mère. La juge a lu une décision de 15 pages dans laquelle elle critique minutieusement les motifs pour lesquels elle en arrive à la conclusion que ces deux individus doivent demeurer à l'ombre. Dans son esprit, il est apparu clair que cette décision est la seule qui puisse permettre d'assurer la sécurité du public.

«Nous avons entendu le témoignage de leur mère, Marthe Mujawimana, et de leurs deux amies, Stéphanie Houle et Catherine Dubé-Van Der Brent. La mère, Mme Marthe Mujawimana, malgré tous ses efforts dans le passé, n'est guère capable, depuis 2007, de contrôler ses fils qui contrôlent qui ils veulent. De plus, son témoignage était souvent contradictoire et avec les autres témoignages offerts en défense, il appert qu'elle n'est pas en mesure d'exercer un quelconque contrôle, tant sur les heures que sur les fréquentations de ses fils, écrit la juge Paradis.

// La suite dans la version papier du Quotidien, demain.