Pour réussir, il faut investir. Ghislain Grandisson, propriétaire de la succursale Canadian Tire de Chicoutimi, croit en l'investissement. C'est pourquoi, crise ou non, le magasin subira tout un réaménagement au cours des prochains mois alors qu'une somme variant entre 1,5 et 2M$ sera investie afin de refaire une beauté à la succursale chicoutimienne. Une façon pour l'homme d'affaires d'améliorer le service aux clients et du même coup, le rendement de la succursale.

Ghislain Grandisson est convaincu que la meilleure façon d'assurer la croissance d'une entreprise consiste à améliorer constamment son offre, afin de répondre aux besoins des clients.

«Dans le service au détail, on ne peut pas se permettre d'attendre que la crise passe. Au contraire, je pense que c'est le temps d'investir. Les périodes difficiles distinguent les bonnes des mauvaises gestions. C'est trop facile de dire qu'une période difficile nous oblige à faire des mises à pied.»

Chez Canadian Tire, chaque cinq ans est synonyme de nouveauté alors que le concept du magasin est repensé.

En 2010, la succursale chicoutimienne sera complètement réaménagée. «On ne reconnaîtra plus le magasin», promet Ghislain Grandisson.

L'extérieur de la succursale aura une nouvelle apparence alors que de la brique sera installée sur la devanture.

Une toute nouvelle salle d'attente sera aménagée pour les clients du département de l'automobile. La section des articles de sports prendra l'allure d'une boutique et plusieurs des étagères du magasin seront moins hautes, afin de faciliter le magasinage.

Les travaux seront mis à exécution dès janvier et le tout devrait être complété au mois d'avril ou de mai.

Le magasin restera ouvert tout au long des transformations.

«Ça va être un super beau magasin avec une présentation plus belle de la marchandise. On souhaite améliorer l'expérience de magasinage du client», soutient celui qui est propriétaire de la succursale depuis 2006.

Crise

Malgré les projets, Canadian Tire ne fait pas exception. La crise se fait aussi sentir au sein de l'entreprise. Mais Ghislain Grandisson estime que son magasin n'est pas trop touché par le contexte économique.

«Oui, la crise ralentit certaines ventes, mais la grande diversité de nos produits permet de passer au travers. Je ne peux pas dire qu'on vit une baisse des ventes. Mais c'est certain que c'est plus difficile de parler de croissance. On sent la crise, mais on est certainement moins affectés par elle que plusieurs compétiteurs.»

En plus de chercher à améliorer son offre en investissant, Ghislain Grandisson agit afin de limiter les effets de la crise.

«C'est certain qu'on révise tout le processus logistique. On travaille très fort à accroître notre efficacité.»

Et la période économique difficile n'a pas ralenti la volonté du propriétaire de faire du service à la clientèle une priorité.

Après avoir embauché un directeur de logistique, celui-ci s'apprête à recruter un directeur des ressources humaines afin d'améliorer le service.

«La raison d'être du commerce de détail, c'est le client», conclut-il.