Tout est bien qui finit bien pour les employés des Aliments Ultima de Granby. Mis en lock-out la veille, ils ont accepté hier soir à 91 % l'offre patronale pour le renouvellement de leur convention collective.

D'intenses négociations menées durant la journée ont permis aux deux parties de trouver une issue, et ce malgré l'absence du conciliateur nommé par le ministère du Travail. Un seul point de pourcentage sur les salaires les séparait. La direction des Aliments Ultima a finalement offert de hausser de 1 % sa contribution aux RÉER de ses quelque 260 employés syndiqués, et ce sur une période de cinq ans, soit la durée du nouveau contrat de travail. Leur convention collective était échue depuis le 28 février dernier.

Du côté du syndicat, on se disait extrêmement satisfait de la conclusion de cette épreuve. «Il y a eu un déblocage», a affirmé en entrevue Martin Delage, responsable des communications du syndicat. «On a fait notre bout de chemin et l'employeur aussi. On a fini par s'entendre. C'est très équitable pour les deux parties.»

L'entente de principe prévoyait également le retour au travail immédiat des travailleurs. Dès hier soir, à 23h, les employés du quart de nuit ont pu réintégrer leur lieu de travail. Tout un contraste alors qu'ils s'étaient fait interdire l'entrée 24 heures plus tôt par des gardiens de sécurité. Ceux-ci leur avaient remis une feuille où l'entreprise les informait laconiquement qu'elle avait décrété un lock-out.