La construction de la ligne de chemin de fer Quinghai-Tibet reliant Lhassa, la capitale tibétaine, à la ville de Xining, en Chine, a été achevée en 2006. Les voitures du train, conçues par une coentreprise de Bombardier et Sifang Transportation, sillonnent le plateau tibétain à plus de 5000 m d'altitude, ce qui en fait le plus haut train du monde. Voyez notre photoreportage.

1) Des touristes embarquent dans le train. Il est très difficile d'obtenir des billets, et il faut s'y prendre à l'avance.

En raison des instabilités politiques, les étrangers doivent en outre posséder de nombreux permis pour visiter la région et plusieurs contrôles policiers sont effectués avant, pendant et après la traversée.

Il est aussi nécessaire d'être accompagné en permanence par un guide pour l'ensemble du voyage au Tibet.

2) Les familles se regroupent dans les cabines, ici en première classe. Les bancs se transforment en lit pour un confort acceptable tout au long des 21 heures que dure le voyage.

Le train traverse la région chinoise du Qinghai pour ensuite rejoindre la frontière du Tibet.

On trouve une voiture-restaurant dans le train, mais beaucoup apportent provisions et nouilles instantanées pour le périple.

PHOTO Frédéric SÉGUIN, COLLABORATION SPÉCIALE

Les familles se regroupent dans les cabines, ici en première classe.

3) L'altitude extrême à laquelle voyage le train a forcé les constructeurs à fournir de l'oxygène aux passagers.

Chacun d'entre eux a accès à une prise. Les vitres du train sont également conçues pour protéger des rayons du soleil, qui sont plus dangereux à cette altitude.

À bord, toute information est présentée dans trois langues: tibétain, chinois et anglais.

Photo Frédéric Séguin, collaboration spéciale

L'altitude extrême à laquelle voyage le train a forcé les constructeurs à fournir de l'oxygène aux passagers.

4) Dans le Quinghai chinois, les traces du développement sont particulièrement visibles.

Les paysages jadis vierges de cette région sont maintenant touchés par la pollution et on n'y compte plus les nouvelles constructions et infrastructures.

La construction du chemin de fer, à cause de son impact sur l'environnement, a elle-même soulevé beaucoup de critiques.

Photo Frédéric Séguin, collaboration spéciale

Dans le Quinghai chinois, les traces du développement sont particulièrement visibles.

5) La construction d'un chemin de fer en altitude en engendré de nombreux problèmes techniques complexes.

Les travailleurs, peu habitués à ces conditions, ont souffert du mal de l'altitude.

L'installation de rails sur le pergélisol a aussi posé problème: le sol est suffisamment gelé durant l'hiver pour supporter le poids des rails, mais se ramollit l'été, ce qui provoque l'enfoncement graduel des voies.

Photo Frédéric Séguin, collaboration spéciale

La construction d'un chemin de fer en altitude en engendré de nombreux problèmes techniques complexes.

6) Des yaks ruminent au pied des montagnes au moment où le train a finalement atteint le plateau tibétain.

Les constructions chinoises n'ont pas épargné les environs de la voie, mais certains paysages restent intacts.

Le yak, animal natif du Tibet, était autrefois l'une des principales sources d'alimentation dans la région.

Son lait et sa viande restent très prisés, même si la population a aujourd'hui accès à des légumes produits en serre et à des produits importés.

Photo Frédéric Séguin, collaboration spéciale

Des yaks ruminent au pied des montagnes au moment où le train a finalement atteint le plateau tibétain.

7) Après les 21 heures de trajet, le train arrive dans la capitale tibétaine, Lhassa.

La banlieue et les usines contrastent avec la vision romantique que l'on peut se faire du Tibet.

Les routes, constructions et drapeaux chinois sautent aux yeux du visiteur.

Le gouvernement chinois poursuit la construction du chemin de fer, avec comme objectif de relier Lhassa à Katmandou, au Népal.

Photo Frédéric Séguin, collaboration spéciale

Après les 21 heures de trajet, le train arrive dans la capitale tibétaine, Lhassa.