Un comité international de parlementaires souhaite que les dirigeants de certaines des plus grandes entreprises mondiales de médias numériques et de médias sociaux témoignent sur la désinformation et les fausses nouvelles lors de sa réunion à Ottawa en mai.

Ce « grand comité », composé d'élus de neuf pays, dont le Royaume-Uni et le Canada, a déjà connu des revers dans ses efforts pour entendre certains d'entre eux lors de précédentes réunions à Londres.

Des invitations ont été envoyées à Mark Zuckerberg et Sheryl Sandberg de Facebook, Sundar Pichai de Google, Tim Cook d'Apple, Jeff Bezos d'Amazon, Jack Dorsey de Twitter ainsi qu'aux dirigeants de WhatsApp et de Snapchat, entre autres.

M. Zuckerberg a refusé plusieurs demandes de comparution lors de la première réunion du comité en novembre, envoyant à sa place un vice-président de Facebook.

Cette fois, les remplaçants ne seront pas autorisés, a déclaré le député conservateur Bob Zimmer, président du Comité permanent de l'accès à l'information, de la protection des renseignements personnels et de l'éthique de la Chambre des communes, citant des réponses « inadéquates » aux questions posées à la réunion de novembre.

Le Centre canadien pour la cybersécurité a récemment prévenu que des acteurs étrangers tenteront probablement de manipuler l'opinion canadienne par des activités malveillantes en ligne au cours de cette année électorale.