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Signature: Par AFP

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NEW YORK - Le site américain de généalogie sur internet Ancestry.com, coté en bourse depuis trois ans, a accepté de se faire racheter par un consortium mené par le fonds européen Permira sur la base d'une valorisation de 1,6 milliard de dollars, a indiqué lundi la société.

Permira et ses alliés, parmi lesquels les dirigeants d'Ancestry.com, offrent 32 dollars par action du site, a précisé l'entreprise, en confirmant des informations publiées un peu plus tôt par le Wall Street Journal.

Ce prix représente une maigre prime, inférieure à 10%, par rapport au cours de clôture du titre vendredi mais des rumeurs récurrentes de rachat depuis le début de l'été ont récemment poussé à la hausse le cours de l'action.

L'action Ancestry.com avait dépassé les 33 dollars en juillet.

Mais si on prend en compte le prix du titre avant l'annonce qu'Ancestry.com avait recruté une banque d'affaires pour piloter une possible vente de la société, la prime pour les actionnaires est de 41%, a fait valoir le groupe.

Les dirigeants du groupe vont réinvestir une partie de leurs gains dans la société, tout comme le fonds Spectrum qui détient 30% du capital. La transaction a été approuvée à l'unanimité par le conseil d'administration d'Ancestry.com, a souligné cette dernière dans son communiqué.

Ancestry.com a numérisé plus de 10 milliards de documents historiques, américains et étrangers, qui sont disponibles, moyennant finances, aux particuliers cherchant à reconstituer l'histoire de leur famille.

La société est basée à Provo, dans l'Utah, un État où résident de nombreux mormons. Les disciples de cette croyance estiment qu'il est de leur devoir de mettre en contact les membres décédés de leur famille avec les principes de leur foi, ce qui constitue un terreau fertile pour la généalogie.

Ancestry.com compte plus de deux millions d'abonnés, pour l'essentiel aux États-Unis, mais aussi en Grande-Bretagne, au Canada et en Australie, qui paient entre 12,95 et 34,95 dollars par mois pour accéder à ses documents et à ses outils de recherche.

Selon le WSJ, qui cite des personnes proches du dossier, les repreneurs pourraient vouloir étendre la présence de l'entreprise en Europe occidentale.

Les deux parties espèrent boucler la transaction début 201