(San Diego) Et de huit titres en 2022 ! Toujours aussi dominatrice, la no 1 mondiale Iga Swiatek, championne à Roland-Garros et à l’Omnium des États-Unis, s’est adjugée dimanche le WTA 500 de San Diego (Californie), en écartant 6-3, 3-6, 6-0 la Croate Donna Vekic (77e).

Deux semaines après son premier faux pas dans une finale cette saison, à Ostrava où la Tchèque Barbora Krejcikova, surmotivée devant son public, l’a empêchée de rester sur son 100 %, la Polonaise de 21 ans a poursuivi, imperturbable, sa marche en avant.

Elle a fait respecter la logique aux dépens d’une adversaire modeste, contre laquelle elle mène désormais trois victoires à zéro, et qui s’était qualifiée seulement trois heures plus tôt, après avoir renversé 6-4, 4-6, 7-6 (7/2) l’Américaine Danielle Collins (19e), finaliste de l’Omnium d’Australie, au terme d’un match qu’elles n’avaient pu terminer la veille en raison de la pluie.

Cela laissait donc peu de temps à Donna Vekic de se projeter dans sa première finale de la saison. Et Swiatek, mieux entrée dans la rencontre, avec un break réussi au sixième jeu, s’est adjugée la première manche en 40 minutes.

La Croate de 26 ans, qui était en quête d’un troisième titre sur le circuit, après ceux remportés à Kuala Lumpur (2014), Nottingham (2017) et Courmayeur (2021), a néanmoins trouvé le moyen de hausser son niveau de jeu dans la deuxième manche, s’emparant du service adverse pour mener 4-2 et tenir ensuite cet avantage.

64 victoires

PHOTO GREGORY BULL, ASSOCIATED PRESS

La Croate Donna Vekic, mercredi dernier

Swiatek, poussée à la troisième manche, comme en demi-finale par l’Américaine Jessica Pegula, a alors redoublé d’agressivité pour ne pas laisser la confiance s’installer chez sa rivale, finalement balayée par ses coups de boutoir au bout de 1 h 47.

« C’était un match serré, très intense physiquement. C’était à celle qui dicterait les échanges. Je voulais tout donner (dans la troisième manche), et sachant comment Donna peut servir, je voulais être plus relâchée au retour, ne pas trop tergiverser et suivre mon instinct. J’ai voulu tout donner, me battre sur chaque balle. Ça m’a redonné confiance », a-t-elle réagi à chaud.

Voilà la Polonaise qui ajoute un 11e trophée à son palmarès, le huitième pour cette seule année après ceux glanés à Doha, Indian Wells, Miami, Rome, Stuttgart, Roland-Garros aux Internationaux des États-Unis, étalant une domination quasi sans partage sur le circuit WTA, depuis qu’Ashleigh Barty a pris sa retraite après son sacre à l’Omnium d’Australie fin janvier.

Son bilan sur le ciment américain en 2022 est impressionnant : 24 succès, 1 défaite. Autant dire que l’actuelle meilleure joueuse du monde, qui en est désormais à 64 matchs gagnés en 2022, partira largement favorite au championnat féminin, qui se disputera du 31 octobre au 7 novembre à Fort Worth, au Texas.

L’Ottavienne Gabriela Dabrowski et sa partenaire Olmos défaites en finale

PHOTO GREGORY BULL, ASSOCIATED PRESS

La Canadienne Gabriela Dabrowski, dimanche à l’Omnium de San Diego

L’Ottavienne Gabriela Dabrowski et sa partenaire Guiliana Olmos ont baissé pavillon 6-1, 5-7, 4-10 lors de la finale du volet en double de l’Omnium de San Diego aux dépens de Jessica Pegula et Coco Gauff, dimanche.

Dabrowski et sa coéquipière mexicaine, les deuxièmes têtes de série, ont réussi quatre de leurs sept occasions de bris, tandis que la paire américaine a converti deux de leurs quatre occasions de bris au cours d’un match d’une heure et 18 minutes.

Pegula et Gauff, les favorites à ce tournoi de la série WTA 500, venaient de signer une victoire de 6-3, 7-6 (5) en demi-finale, plus tôt dimanche, contre Demi Schuurs et Desirae Krawczyk.

Les Américaines ont réussi cinq as alors que leurs rivales n’en ont obtenu aucun.

Dabrowski et Olmos avaient remporté une victoire convaincante 6-0, 6-3 en demi-finale contre les troisièmes têtes de série, Ellen Perez et Nicole Melichar-Martinez.