(Bombay) Le président de la Fédération internationale d’athlétisme, Sebastian Coe, a déclaré samedi que le Comité international olympique avait pris la « seule décision possible » en suspendant le Comité national olympique russe.

La décision du CIO, prise jeudi lors de sa 141e session à Bombay, est intervenue après que le Comité olympique russe (CNO) a placé sous son autorité plusieurs organisations de régions ukrainiennes occupées. Une suspension qui, selon le CIO, n’a pas de conséquences sur l’éventuelle présence d’athlètes russes sous bannière neutre aux Jeux de Paris, qui sera décidée « au moment approprié ».

« Je pense que c’était la bonne décision », a déclaré Sebastian Coe samedi lors d’une conférence de presse à Bombay à propos de la suspension du CNO. « Je pense que c’était la seule décision possible pour eux [le CIO] ».

« Notre position au sein de World Athletics est claire et l’a été sur un certain nombre de questions depuis 2015 », a-t-il ajouté.

PHOTO INDRANIL MUKHERJEE, AGENCE FRANCE-PRESSE

Le président de la Fédération internationale d’athlétisme, Sebastian Coe

Fin 2015, la Fédération russe d’athlétisme (RUSAF) avait été suspendue pour avoir mis en place un système de dopage institutionnalisé et ses athlètes contraints de disputer les grandes compétitions mondiales sous bannière neutre. La Rusaf avait été réintégrée en mars 2023.

En mars 2022, juste après le début de l’invasion russe en Ukraine, la Fédération internationale d’athlétisme avait exclu les sportifs, entraîneurs et officiels russes et biélorusses, dans la foulée du bannissement décidé par le CIO.

Le CIO avait volte-face fin mars 2023 en recommandant leur réintégration sous bannière neutre, à titre individuel, et pour peu qu’ils n’aient pas « activement soutenu la guerre en Ukraine ».

La plupart des fédérations internationales ont progressivement suivi le mouvement, chacune selon son propre calendrier, à la notable exception de la Fédération internationale d’athlétisme, l’un des principaux sports olympiques.