La presse espagnole célébrait mardi le retour du «fils prodige» Fernando Alonso chez Renault, tout en spéculant sur son salaire «stratosphérique», fixé par certains médias à plus de 44 millions de $ par an.

Le quotidien sportif As affirme notamment que le double champion du monde espagnol de Formule 1 touchera 62 millions $ CAN par an pour ses deux ans de contrat, devenant le pilote le mieux payé de l'histoire de la F1.
 
La durée et les conditions du contrat d'Alonso, revenu chez Renault pour 2008 après une saison difficile chez McLaren-Mercedes, n'ont pas été révélées par le constructeur français lors de l'annonce lundi de son retour.
 
Les autres journaux espagnols donnent des chiffres moins élevés. Pour El Mundo, ce sera tout de même un salaire «stratosphérique» de 51 millions $ CAN par an, que le quotidien catalan La Vanguardia fixe à 37 M $ CAN..
 
Le quotidien sportif Marca table lui sur 30 millions de dollars et le quotidien El Pais attribue au «fils prodige» un contrat de seulement 23 M par an.
 
Au delà de ces spéculations, le «retour à la maison» d'Alonso auprès de Flavio Briatore, comme l'écrit La Vanguardia, est longuement salué mardi par l'ensemble des médias espagnols, qui s'interrogent sur la perspective d'un nouveau titre mondial.
 
Pour El Mundo, c'est une «retour au passé», tandis que pour Marca, il s'agit d'un «retour vers le futur», avec pour «objectif le titre de champion en 2009», si la nouvelle monoplace R-28 se révèle compétitive.
 
Un sondage express de Marca sur Internet auprès de 66 000 de ses lecteurs révélait mardi matin que plus de de 60% d'entre eux pensent qu'Alonso sera à nouveau champion du monde avec Renault, comme en 2005 et 2006.
 
Selon le quotidien ABC, Alonso a «blindé» son contrat avec Renault, en obtenant la garantie d'être le «pilote de référence» face à son coéquipier Nelsinho Piquet, afin de ne pas avoir les mêmes problèmes qu'avec Lewis Hamilton chez McLaren.
 
Les médias espagnols affirment toutefois que le pilote disposerait d'une clause de sortie au bout d'un an de contrat au cas où les choses tourneraient mal.