(Paris) L’organisation qui chapeaute la Formule 1 a fermé son enquête portant sur un possible conflit d’intérêts entre le directeur de l’écurie Mercedes Toto Wolff et sa femme Susie, qui œuvre au sein de la direction de la série reine du sport automobile.

Le service de la conformité de la Fédération internationale de l’automobile (FIA) enquêtait sur la famille Wolff à la suite d’allégations de conflit d’intérêts, à savoir s’ils s’étaient échangé des informations confidentielles.

« La FIA peut confirmer qu’il n’y a pas d’enquête en cours en termes d’enquête éthique ou disciplinaire impliquant un quelconque individu », a déclaré l’organisation dans un communiqué publié jeudi.

Mercredi, neuf écuries de F1 ont publié un communiqué identique pour nier qu’elles se soient plaintes à la FIA d’un possible conflit d’intérêts entre Toto Wolff et sa femme.

La série de communiqués a suivi la sortie publique du directeur de l’équipe Red Bull Christian Horner sur les ondes de la chaîne Sky Sports mercredi au cours de laquelle il a indiqué que l’écurie autrichienne, triple championne en titre de la série, soit à l’origine de la requête pour qu’une enquête soit déclenchée.

« Nous sommes des rivaux en piste, mais nous n’avons déposé aucune plainte officielle contre Susie, Toto ou Mercedes à la FIA, a dit Horner, qui a ajouté que Red Bull travaillait étroitement avec Susie Wolff dans son rôle de directrice de l’Académie F1, qui est réservée aux pilotes féminines.

« Comme tout le monde, nous avons été surpris par le communiqué (de la FIA), mais Red Bull n’est de toute évidence pas à l’origine de cette plainte », a évoqué Horner.

Les neuf autres équipes de la grille ont tenté de prendre leurs distances par rapport à la requête pour une enquête sur la famille Wolff, en publiant simultanément des communiqués pratiquement identiques.

Mardi, la FIA avait indiqué qu’elle enquêtait sur la famille Wolff à la suite d’allégations d’un conflit d’intérêts, puisque Toto et Susie Wolff auraient pu se partager des informations confidentielles. La FIA a admis qu’elle était « au fait des rumeurs qui circulent dans les médias » à ce sujet, et précisé que son service de la conformité « enquête là-dessus ».