Malgré la frénésie entourant les succès des Raptors de Toronto, les amateurs canadiens de basketball devront prendre leur mal en patience avant de voir une deuxième franchise de la NBA apparaître au nord de la frontière américaine.

En point de presse quelques minutes avant le début du premier match de la série, le commissaire de la ligue, Adam Silver, a dit que bien qu’il trouve « flatteur » l’intérêt manifesté au Canada pour une concession, ni les propriétaires du circuit ni lui ne sont « en mode expansion ».

« Une expansion n’est pas à l’agenda », a par deux fois répété deux fois M. Silver.

« Je dis la même chose aux États-Unis », a-t-il précisé.

La question refait surface chaque année, notamment à Montréal, où l’homme d’affaires Michael Fortier pilote un groupe intéressé à attirer la NBA dans la métropole.

« Le défi pour nous va être de convaincre la ligue — le temps venu — que Montréal est une candidate qui peut être aussi idéale pour les propriétaires que peut l’être Seattle, que puisse l’être Vegas ou une autre équipe dans les Caroline. Ça va être ça notre défi quand l’expansion va être annoncée, le jour où ça sera annoncé », a expliqué M. Fortier au micro du 98,5 FM il y a quelques jours.

La NBA est néanmoins au cœur d’une opération de charme pour développer de nouveaux marchés à l’international, notamment en Europe et en Asie, mais également en Afrique. La NBA chapeautera d’ailleurs une ligue de 12 clubs élites sur ce continent dès mars 2020. « Nous voyons là un énorme potentiel de développement », a dit M. Silver.

« Si nous lançons un processus d’expansion, ce ne sera pas pour profiter des frais d’entrée d’une nouvelle équipe, a-t-il repris. Il nous faudra trouver un marché qui apporte une empreinte différente de celles des 30 équipes actuelles. »

PHOTO AP

James Naismith, reconnu comme l’inventeur du basketball. Photo datant de 1939.

En ouverture de son allocution, le commissaire a rendu hommage à Toronto et au Canada, pays d’origine de James Naismith, reconnu comme l’inventeur du basketball.