Le Heat de Miami et les Spurs de San Antonio ont dominé respectivement les Nets de Brooklyn et les Trail Blazers de Portland pour la deuxième fois en trois jours, jeudi soir, au deuxième tour des séries éliminatoires de la NBA.

Le Heat et les Spurs mènent leur série 2-0 et semblent bien partis pour atteindre les finales de leur conférence respective.

Une réédition de la finale de 2013 n'est pas à exclure, tant les deux équipes sont dominantent.

Le Heat n'a pas vraiment eu à forcer son talent pour vaincre les Nets de Brooklyn 94-82, jeudi.

Bousculé au premier quart, le Heat a pris peu à peu la mesure de son adversaire, avant de le distancer inexorablement lors du dernier quart.

Le «Big Three» formé de LeBron James (22 points), Chris Bosh (18 points) et Dwyane Wade (14 points) s'est rappelé au bon souvenir des Nets.

Wade a inscrit huit de ses 14 points dans les trois dernières minutes de la rencontre, où les Nets n'ont plus touché le ballon, au propre comme au figuré.

«Cette défaite fait mal, parce qu'on était dans le match et on a laissé échapper la victoire», a regretté Jason Kidd, l'entraîneur des Nets.

«C'est le moment de la saison que nous attendons tous, c'est là que nous devons être meilleurs», a prévenu Ray Allen (13 points et 8 rebonds).

Difficile de lui donner tort: Miami est toujours invaincu depuis le début des séries après avoir balayé les Bobcats de Charlotte en quatre matchs au premier tour.

Si on inclut les deux derniers matchs de la finale de 2013 contre les Spurs, le Heat a enchaîné huit victoires de suite en séries.

Les Spurs justement ont fait une nouvelle démonstration en dominant 114-97 les Trail Blazers de Portland, complétement dépassés par les événements.

Cette deuxième victoire de San Antonio est d'autant plus impressionnante qu'elle ne repose pas uniquement sur les prestations de Tony Parker (16 points, 5 rebonds, 10 passes) et Tim Duncan (10 points, 6 rebonds, 3 passes).

Les 20 points de Kawhi Leonard, le banc (48 points dont 16 pour Manu Ginobili) et l'adresse sur les tirs de trois points (60%) des joueurs de Gregg Popovich ont fait cette fois la différence.

Les Trail Blazers n'ont pas pu s'appuyer sur LaMarcus Aldridge et Damian Lillard, respectivement 16 et 19 points, qui ont souffert face à la défense des Spurs.

«C'est une grande équipe. On sait qu'à Portland, avec cette foule très enthousiaste, c'est toujours difficile, mais on a assez d'expérience pour y faire face», a souligné Parker, confiant.