À l'ombre du Stade olympique, le long de la rue Pierre-de-Coubertin, se dressent une série d'appartements érigés durant les années qui ont suivi les Jeux olympiques de 1976. Contemporains, aérés, ils sont merveilleusement situés si l'on croit les propriétaires. Tout est à quelques pas, vous feront-ils remarquer avec justesse.

Le métro est à une centaine de mètres, le parc Maisonneuve, immense oasis de verdure, attend les marcheurs à moins de 500 mètres, tout comme le Jardin botanique, joyau du secteur. Les gyms sont tout autour et le marché Maisonneuve est à un jet de pierre. Et que dire du stade et son mât qui surplombent tout le quartier. On est ici dans un secteur revitalisé du quartier Hochelaga-Maisonneuve. Un coin qui s'apparente davantage aux belles maisons (presque) centenaires en pierre du boulevard Pie-IX.

 

Certains de ces appartements sont assez grands, plus de 1000 pieds carrés. D'autres, comme celui de Roy Caro, sont plus petits. Avec ses 796 pieds carrés, il est tout de même moins exiguë que des unités voisines qui ne font pas 500 pieds carrés.

Qu'à cela ne tienne, c'est dans les petits pots qu'on trouve les meilleurs onguents, croit fermement M. Caro. Quand il a fait l'acquisition de son appartement il y a trois ans, il sortait d'un grand duplex du Plateau-Mont-Royal. Importateur de mobilier haut de gamme et copropriétaire de Celadon Collection, il voulait donner à son nouvel appartement une apparence raffinée, précieuse, luxueuse. D'abord, avec les matériaux, puis, avec les meubles, les couleurs et les accessoires judicieusement choisis pour leur taille proportionnelle à celle de l'appartement et, bien entendu, leur look. Le résultat est réussi.

D'abord, le salon jumelé à la salle à manger. «Je n'ai pas changé la disposition des murs mais j'ai aéré la pièce en retirant les armoires le long du mur de la cuisine donnant sur la salle à manger. J'ai également installé un comptoir dont la façade est légèrement plus haute. Cela donne un effet dégagé, plus ouvert et la hauteur permet de cacher les plats lors de réceptions». Il a également changé les portes, les plinthes chauffantes pour des Convectair et la plupart des boiseries.

Il a également éliminé les couleurs qui allaient du bleu royal à l'orange en passant par le vert perroquet! Les surfaces des pièces communes sont maintenant blanches, celles de la chambre, bleu vert et celles de la salle de bains, sable. Il utilise la peinture britannique Farrow and Ball, qu'il importe et vend. Inspirées des teintes traditionnelles des arts décoratifs et de la culture anglaise, elle offre une palette originale. «Ce n'est pas un pitch, assure-t-il, elle contient vraiment 60% de plus de pigmentation!»

Roy Caro a choisi du stratifié brun strié pour les armoires et un revêtement noir pour les comptoirs. Il a recouvert la façade derrière la cuisinière d'un panneau en verre noir. «Cela donne un effet lénifiant tout en agrandissant la pièce.» Il a également récupéré les armoires existantes, en mélamine blanche, pour les fixer dans la salle de lessive.

La chambre (11 pieds 6 pouces par 13 pieds) s'ouvre sur le côté est avec une grande fenêtre et un balcon Juliette. Un immense rangement s'étend tout le long du mur. Un rideau blanc cache les tiroirs et les étagères ainsi que les tringles suspendues sur deux niveaux. D'ailleurs, dans la penderie du vestibule, M. Caro a doublé l'espace de rangement en accrochant deux tringles supplémentaires et une paire d'étagères en hauteur. Ingénieux.

Les planchers ont tous été recouverts de lattes en noyer couleur chocolat, ce qui unifie les pièces. Les sols de la cuisine et de la salle de bains sont en carrelage de marbre blanc strié de gris pâle. Cette dernière a bénéficié d'une nouvelle douche vitrée et d'une vanité à tiroirs avec lavabo rectangulaire. M. Caro a également recouvert les rangements de miroirs.

Partout, les fenêtres abondent. Parce que l'unité est en coin, il y a des fenêtres sur trois côtés. L'endroit est également paisible parce qu'il donne sur une rue peu passante côté est et un passage réservé aux piétons côté ouest. Le stationnement se trouve dans une aire réservée extérieure ou dans un garage souterrain qu'on pourra louer.

M. Caro quitte son appartement pour un autre, tout près. «Pour du changement, parce qu'il ne me reste plus rien à faire ici.» Un loft, à peine plus grand que son appartement, situé dans une ancienne usine de chaussures, n'attend que sa créativité pour être transformé.

 

L'appartement en bref

> Prix demandé: 259 000$ > Nombre de pièces; 3, dont 1 chambre

> Superficie habitable: 796 pieds carrés

> Unité de coin, avec fenêtres sur trois murs

> Certains des meubles et les électros sont également à vendre séparément

Agent: Anne-Marie Bergeron, Re/Max Harmonie. 514-259-8884