Des propriétaires nous ouvrent les portes de leur demeure d’exception, offerte sur le marché de la revente.

L’arrivée inopinée de la voiture n’a manifestement pas plu à la douzaine de dindons sauvages qui picoraient sur le terrain. Les imposants volatiles se sont éloignés d’un pas lent, sans énervement, en glougloutant. Les glouglous des dindons font un joli ramage. C’est d’adon, parce que nous avons rendez-vous ici, dans cette maison, qui a la couleur de leur plumage.

La venue de dindons, de chevreuils et d’autres petites bêtes n’étonne plus les propriétaires de cette maison, perchée en hauteur, à Mont-Tremblant. Malgré la proximité de la station de ski du même nom, et de ses satellites, l’endroit a gardé son aspect naturel et reste bien boisé. Notre maison de cette semaine est située sur le chemin de la Grosse-Roche, pas loin du lac Tremblant. Décidés à quitter Montréal pour venir vivre toute l’année dans les Laurentides, Simon et sa conjointe avaient visité plusieurs propriétés avant de tomber sous le charme de celle-ci, en 2015. « Un coup de cœur », résume le tenant des lieux.

  • Les pièces à vivre sont largement éclairées par les nombreuses fenêtres. Le propriétaire a fait lui-même la table de métal, et le cadre de l’affiche, fait du même matériau.

    PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

    Les pièces à vivre sont largement éclairées par les nombreuses fenêtres. Le propriétaire a fait lui-même la table de métal, et le cadre de l’affiche, fait du même matériau.

  • Disposées de si belle façon, les bûches destinées à alimenter le foyer ajoutent leur touche au décor.

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    Disposées de si belle façon, les bûches destinées à alimenter le foyer ajoutent leur touche au décor.

  • Pendant que le repas mijote, on peut s’attabler au coin repas pour prendre l’apéritif. L’hiver, quand le soleil se couche, note le propriétaire, c’est tout un spectacle que de voir le versant sud du mont Tremblant se parer de rose et d’orangé.

    PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

    Pendant que le repas mijote, on peut s’attabler au coin repas pour prendre l’apéritif. L’hiver, quand le soleil se couche, note le propriétaire, c’est tout un spectacle que de voir le versant sud du mont Tremblant se parer de rose et d’orangé.

  • Le propriétaire a lui-même confectionné ses surfaces de travail, sous lesquelles il a glissé des rangements en métal. Chacune des planches à roulettes qui ornent les murs a son histoire.

    PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

    Le propriétaire a lui-même confectionné ses surfaces de travail, sous lesquelles il a glissé des rangements en métal. Chacune des planches à roulettes qui ornent les murs a son histoire.

  • La chambre principale est bien éclairée.

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    La chambre principale est bien éclairée.

  • Pendant la pandémie, le propriétaire a créé une salle de jeux au sous-sol, dont une partie escalade.

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    Pendant la pandémie, le propriétaire a créé une salle de jeux au sous-sol, dont une partie escalade.

  • Le bois aggloméré, avec les marques apparentes du manufacturier, vole aussi la vedette dans la salle de télé du sous-sol. Le gypse est là pour l’insonorisation, mais il est sous l’aggloméré.

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    Le bois aggloméré, avec les marques apparentes du manufacturier, vole aussi la vedette dans la salle de télé du sous-sol. Le gypse est là pour l’insonorisation, mais il est sous l’aggloméré.

  • Les voitures ne dorment pas dans le garage. Ce dernier sert plutôt de rangement pour les skis, les vélos, les planches et d'autres objets, ainsi que d’atelier pour le propriétaire. « Mes outils, mes bébelles sont ici », lance l’ébéniste de métier. Il y aiguise même les skis.

    PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

    Les voitures ne dorment pas dans le garage. Ce dernier sert plutôt de rangement pour les skis, les vélos, les planches et d'autres objets, ainsi que d’atelier pour le propriétaire. « Mes outils, mes bébelles sont ici », lance l’ébéniste de métier. Il y aiguise même les skis.

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Ce qu’ils ont aimé plus particulièrement de cette maison, qui avait été bâtie 25 ans auparavant, c’est son emplacement, son architecture un peu plus contemporaine que ce qu’ils avaient vu précédemment, les lignes du revêtement extérieur « Board and Batten », et le fait que l’intérieur avait subi de belles rénovations. Le jaune du revêtement ne leur plaisait pas du tout, en revanche. « Avec le rouge des fenêtres, ça faisait McDonald’s », se souvient Simon. Repeindre l’extérieur de la maison, c’est une des premières choses qu’ils ont faites.

Noir pâle, gris anthracite, dans ces eaux-là. Voilà une couleur qui a de la classe, et qui sied bien au rouge du toit et des ouvertures. C’est fou ce qu’un coup de pinceau peut avoir comme effet. Voir au-delà des apparences, savoir apprécier la qualité du bâti et des matériaux, percevoir le potentiel, c’est tout un avantage quand on cherche une maison existante. En ce domaine, le propriétaire est plutôt bien ferré. Menuisier de formation, il est aussi entrepreneur en construction et associé dans une entreprise qui bâtit des maisons de luxe. Appelé à utiliser de bons matériaux et de bonnes techniques, il admet qu’il sait reconnaître la valeur des choses. Celle de la toiture en tôle, pour ne nommer que celle-là, ne lui a pas échappé.

Du loft montréalais à la campagne

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Artisan dans l’âme, Simon, le propriétaire, a confectionné la plupart des éléments du mobilier extérieur, y compris cet âtre en métal. À droite, on aperçoit le spa et un télésiège, qui fait office de banc.

La pandémie et son ami de circonstance, le télétravail, ont poussé bien des gens à quitter la ville pour s’établir en région. Pour sa part, le maître des lieux est dans cette réalité de travail à distance depuis 15 ans. Étant souvent là, il était important pour lui, ainsi que pour sa conjointe, de se sentir dans une maison, pas dans un chalet, relève-t-il. D’autant plus que la famille, qui compte deux enfants, quittait un loft montréalais très contemporain pour venir vivre dans le Nord. Quand le couple est entré dans cette maison pour la première fois, un certain vendredi soir, il y a six ans, il a été conquis. On comprend pourquoi.

On le croira si on le veut, mais les maisons ont une aura. Au cours de notre visite, le soleil de presque novembre entrait de partout au rez-de-chaussée, pour éclairer les pièces à vivre. Il s’en dégageait une atmosphère de joie et de bien-être.

La cuisine, la salle à manger sont à aire ouverte, mais présentent des zones bien définies.

Les propriétaires ont réaménagé légèrement certaines parties pour améliorer le rangement et faciliter la vie de tous les jours.

Tout près de l’entrée, une pièce permet de se délester des manteaux, des bottes, des casques de vélo, et tutti quanti. Pratique pour la visite, mais surtout pour cette famille très active, avec des enfants de 11 et 14 ans. Plus près de la cuisine, une penderie a été transformée en garde-manger. La salle d’eau du rez-de-chaussée est flanquée d’une salle de lavage.

La propriété dispose de quatre chambres et de deux salles de bains à l’étage, ainsi que d’un sous-sol que les propriétaires ont entrepris de finir pendant la pandémie. La maison est assise sur le roc, et à certains endroits, la dalle de béton s’est pliée aux caprices de celui-ci. Loin de desservir la cause, ces aspérités ont été mises à contribution pour créer des zones. Outre une salle télé et une salle de jeux, on y découvre notamment une espèce de haut côté, qui était auparavant sur le sable. Maintenant qu’il est bétonné, laissant une hauteur de tout de même six pieds sous la poutre, l’endroit peut servir de rangement ou de cave à vin.

Tout le monde dehors

  • La propriété compte plusieurs zones extérieures, dont cette grande terrasse.

    PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

    La propriété compte plusieurs zones extérieures, dont cette grande terrasse.

  • Ici, la nature extérieure offre plusieurs espaces à vivre à ciel ouvert.

    PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

    Ici, la nature extérieure offre plusieurs espaces à vivre à ciel ouvert.

  • La propriété est idéale pour les férus de plein air et d’activités extérieures.

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    La propriété est idéale pour les férus de plein air et d’activités extérieures.

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Cette famille de skieurs, et adepte du vélo de montagne, est bien servie ici. La station de ski est à quelques minutes en voiture, et à une trentaine de minutes à pied. Et les endroits pour pratiquer le vélo de montagne ne manquent pas, y compris le terrain même de la propriété, où un sentier a été aménagé. L’hiver, les jeunes y ajoutent des sauts, pour pratiquer leurs flips, à skis.

Le plein air étant inscrit dans l’ADN de la famille, il était impératif pour les propriétaires, de soigner les aires extérieures. D’autant plus que cet aspect de la propriété n’avait pas été retouché depuis 30 ans, précise Simon. Le couple, qui ne manque pas de goût ni d’idées, a rebâti ou réaménagé escaliers, terrasses et allées avec un souci particulier pour le drainage. Les aires extérieures multiples, dont la section du spa, la grande terrasse et le coin du feu, sont autant de pièces à vivre à ciel ouvert.

Les propriétaires avaient un autre projet sur le feu : la construction d’une piscine en béton, de facture très moderne, qui allait s’accommoder, et même profiter, du terrain en pente. Comme le couple a décidé de vendre, dans l’idée de se construire quelque part dans la région, il reviendra aux prochains propriétaires de reprendre l’idée, ou d’y aller avec leur propre inspiration…

Consultez la fiche de la propriété

La propriété en bref

Année de construction : 1991
Prix demandé : 1 465 000 $
Évaluation : 636 300 $
Impôt foncier : 4852 $
Taxe scolaire : 598 $
Dimensions du terrain : 70 611 pi2
Nombre de pièces : 19
Description : Maison avec garage double détaché et chauffé, dans un secteur bien boisé, à Mont-Tremblant. On accède à la propriété par un chemin semi-privé, qui dessert deux autres propriétés.
Courtière : Marie Sicotte, Groupe Sutton Centre-Ouest