Que peut-on acheter avec un budget de 500 000 $ au Québec ? D’un marché à l’autre, les prix fluctuent. Nous avons fait l’exercice à Mirabel, dans les Laurentides, et à Mascouche, dans Lanaudière. Bonne visite… virtuelle !
À Mirabel
Maison à étage à Mirabel
Maison à étage située au 8574, rue de Belle-Rivière (quartier Saint-Scholastique)
Prix : 500 000 $
Année de construction : 1997 (agrandissement en 2004)
Bâtiment : 23 pi × 41 pi (toit de tôle)
Superficie du terrain : 35 291 pi2 (loin des voisins)
Taxes : 1590 $ (municipales et scolaires)
Courtières : Johanne Ladouceur et Joanie Sauvé, Via Capitale
L’avis de l’expert
Louis St-Jean, courtier Royal LePage
« Dans le marché de Mirabel, c’est évidemment la surenchère, peu importe le prix demandé [par les vendeurs]. Et l’inventaire est très bas, je dirais que le nombre des propriétés à vendre a chuté de 35 à 45 % au cours de la dernière année. Uniquement pour l’unifamiliale, le nombre d’inscriptions est passé de 190 à 118. Il n’est pas rare qu’un vendeur reçoive une douzaine d’offres d’achat ! Les maisons qui se vendaient 425 000 $ l’an dernier ont maintenant une valeur marchande de 500 000 $ et plus. À ce prix, on va trouver une maison à paliers, avec un petit garage attaché à la maison et une piscine hors terre. Les deux secteurs chauds de Mirabel, Saint-Janvier et Saint-Augustin, sont situés près des axes routiers et sont pourvus d’excellents services de loisirs, avec de bonnes écoles. De nombreux acheteurs optent pour Mirabel après avoir considéré le taux de taxation, nettement inférieur à celui d’autres villes des environs. Une maison de 420 000 $ va coûter en taxes foncières environ 1500 $. À Saint-Jérôme, c’est 2500 $. C’est une ville verte, avec les parcs du Domaine-Vert et du Bois-de-Belle-Rivière, qui attire les jeunes familles. »
À Mascouche
Maison à étage située au 1871, rue Manchester (rue sans issue)
Prix : 469 900 $
Année de construction : 1978
Bâtiment : 47 pi × 30 pi (foyer double)
Superficie du terrain : 7980,36 pi2 (installation septique)
Taxes : 3327 $ (municipales et scolaires)
Courtier : Stéphane Girard, RE/MAX
L’avis de l’expert
Martin Bélanger, courtier Royal LePage
« Le marché de Mascouche est très actif et les maisons, peu importe le prix demandé, ne restent pas longtemps sur le marché. C’est le cas de la propriété haut de gamme, qui se vend en surenchère. Avec le télétravail, il y a beaucoup d’acheteurs montréalais qui font le choix de venir s’installer dans cette ville en pleine ébullition. Le prix des propriétés influence leur choix, dans bien des cas. Par rapport à une maison comparable à Montréal, ils vont payer jusqu’à 200 000 $ de moins à Mascouche. Ils se disent donc : “ Let’s go, on met le paquet, on met un bon prix pour conclure une transaction, et ça reste beaucoup moins cher qu’en ville. ” [Cela a pour conséquence] d’accentuer le phénomène de surenchère qu’on connaît depuis des mois. Or, l’inventaire est très bas et il n’est pas facile de trouver, à l’heure actuelle, peu importe ce que l’on recherche. Par ailleurs, on vient à Mascouche pour ses nombreux services, la nature avec le parc du Grand-Coteau, les avantages du train de banlieue qui passe par Repentigny, en direction de Montréal. C’est une ville qui rajeunit, avec l’arrivée de jeunes familles. C’est surtout une ville de maisons unifamiliales, mais on y trouve également des condos luxueux et de nombreux plex, qui trouvent rapidement preneurs. »