Des propriétaires nous ouvrent les portes de leur demeure d’exception, offerte sur le marché de la revente.
Gabriel Guérin et Alexandre Joannette ont fait construire leur maison de rêve, en 2015, à Notre-Dame-des-Prairies, dans Lanaudière, au bord de la rivière L’Assomption, sur un double terrain boisé d’un total de 120 000 pi2. Un petit paradis de verdure et de calme.
« C’était la première maison qu’on faisait construire après avoir habité dans des condos à Montréal, dit Gabriel Guérin. On pensait qu’on y habiterait pour les 30 ou 40 prochaines années ! »
La vie en a décidé autrement. Pour des raisons professionnelles, le couple doit changer de région et quitter cette résidence qu’il a mis beaucoup de soin à bâtir et aménager. Mise en vente en mars, la maison se trouve dans le cul-de-sac d’un quartier résidentiel cossu, en banlieue de Joliette, lovée dans la nature. Les propriétaires ont acheté deux terrains pour avoir un maximum d’intimité. « On voulait avoir l’impression d’une maison confortable et d’un chalet dans une seule propriété », dit Gabriel Guérin.
Les deux professionnels disent avoir pris beaucoup de temps pour planifier la construction de cette demeure dont ils ont confié la conception architecturale à Mario Ardonetto. Celui-ci leur a défini un style hybride et intemporel, à la fois contemporain et rustique. Avec de grandes surfaces vitrées verticales, des toits plats et inclinés et un parement extérieur en briques et revêtement CanExel. « Dans une perspective de long terme », précise Alexandre Joannette.
Grâce à l’imposante fenestration, le décor change selon les saisons.
L’été, on perd un peu de lumière, car les feuilles arrivent. L’hiver, on voit bien la rivière et ses petits rapides avant qu’ils soient gelés. La nature est notre décor. Quand on sort, avec les insectes et les papillons, on a l’impression d’être en pleine forêt. Pourtant, en voiture, on est à une quinzaine de minutes de tous les services et de l’hôpital.
Gabriel Guérin
Le design intérieur a été réalisé par Daniel Corbin. Le propriétaire de la firme D-Cor a réalisé notamment une passerelle avec un plancher en verre et bois au deuxième étage, entre la suite des maîtres et les chambres des invités. « On voulait quelque chose de très épuré et contemporain, dit Alexandre Joannette. Ce que Daniel Corbin créait nous ressemblait beaucoup. »
Dès l’entrée, la pièce principale impressionne par son volume et sa clarté. Un plafond de 20 pi, des stores à contrôle électrique, un foyer au gaz encastré dans une colonne de briques décoratives et un plancher en noyer huilé.
La cuisine est équipée de robinetterie italienne, d’électroménagers allemands, d’éviers créés sur mesure et d’un cellier vertical intégré dans une colonne en bois.
Des escaliers avec garde-corps en verre et marches en bois mènent au deuxième étage. La maison a cinq chambres de taille moyenne. Les propriétaires en ont converti deux en bureaux au sous-sol. La chambre principale dispose d’un plancher chauffant en porcelaine, d’un foyer à l’éthanol, d’une armoire de pharmacie en ébène et d’une salle de bains avec bain autoportant et double douche de pluie.
L’alimentation en eau se fait à partir d’un puits artésien. L’eau est traitée avec un adoucisseur. Sa qualité est bonne malgré la proximité de champs agricoles. Les analyses chimiques et microbiologiques de l’eau du puits ont été réalisées en octobre dernier par un chimiste accrédité. Elles ont conclu, a constaté La Presse, que la qualité de l’eau était conforme aux normes. La fosse septique a aussi été vérifiée le mois dernier.
La maison est directement bordée par une petite piscine creusée, en béton, chauffée et à débordement, d’une profondeur de 5 pi 6 po, de 34 pi de longueur et 16 pi de largeur. Avec une terrasse adjacente en bois d’ipé et un spa de huit places.
Une cuisine extérieure avec comptoir, BBQ au gaz, espace pour gazebo et torches hawaïennes a été aménagée tout près. D’ailleurs, les arrangements extérieurs sont signés par l’architecte-paysagiste Jocelyn Lussier qui a utilisé des espèces indigènes et vivaces.
Le grand terrain de cette propriété est resté vierge à 80 %. Beaucoup d’arbres ont même été ajoutés. Un petit sentier mène à la rivière où les propriétaires ont installé une aire de repos sur un lit de rivière de 230 pi de large qui leur sert de plage. « On peut se baigner, car, l’été, la rivière devient chaude, dit Gabriel Guérin. Elle est peu profonde. On peut se laisser glisser dans l’eau. On peut aussi faire du kayak. »
Malgré la pandémie, les propriétaires ont eu quelques visites ce printemps, mais ils ne sont pas pressés de vendre, car cette maison est actuellement leur résidence secondaire. Ils auront beaucoup de peine à la quitter.
« Ç’a été une décision difficile à prendre, dit Alexandre Joannette. Mais on est jeunes et on se rend compte que dans la vie, des changements peuvent arriver. On va probablement reconstruire, car ce projet dans Lanaudière nous a donné la piqûre ! »
La propriété en bref
Prix demandé : 1 465 000 $
Année de construction : 2015
Pièces : 13 pièces, dont 5 chambres et 3 salles de bains
Aire habitable : 3188 pi2 (296 m2) sur deux étages
Superficie du terrain : 119 477 pi2 (11 100 m2)
Évaluation municipale (maison + terrain) : 712 500 $ (2018)
Taxes municipales et scolaires : 7427 $ (2020)
Coût Hydro pour un an : 4502 $ (2019)
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