(Washington) La plupart des soldats américains envoyés en Afghanistan pour soutenir l’évacuation de diplomates et autres civils arriveront avant la fin de la journée de dimanche à Kaboul, a affirmé le Pentagone vendredi.

Un premier bataillon de marines est déjà arrivé à l’aéroport international de Kaboul dans le cadre de la mission ordonnée la veille par le président Joe Biden, sur fond d’avancée rapide des talibans à travers le pays.

Les États-Unis sont prêts à évacuer de la capitale afghane par voie aérienne des « milliers de personnes par jour », a affirmé le porte-parole du Pentagone John Kirby lors d’une conférence de presse.

Selon lui, Kaboul ne fait cependant pas face à une « menace imminente », même s’il a reconnu que les talibans tentaient « d’isoler Kaboul ».

Près de 4200 personnes travaillaient encore cette semaine à l’ambassade des États-Unis à Kaboul. Plusieurs milliers d’Afghans ayant servi comme interprètes ou dans d’autres rôles de support pour la mission américaine longue de deux décennies sont également soucieux de quitter le pays dès que possible, par peur de représailles des talibans.

Ces derniers continuaient vendredi leur implacable progression en s’emparant de la ville de Pul-e-Alam, capitale de la province du Logar, à 50 km au sud de Kaboul. Ils avaient pris auparavant Lashkar Gah, capitale de la province du Helmand, dans le sud du pays, quelques heures après avoir fait tomber Kandahar, la deuxième ville d’Afghanistan.