Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a vanté mardi la portée des missiles de son pays, dans un nouvel avertissement à l'Iran à la veille d'une conférence internationale où il devrait être largement question de la République islamique.

Lors d'une visite sur une base navale à Haïfa (nord), M. Nétanyahou s'est déclaré « impressionné » par ce qu'il y a vu.

« Les missiles que vous voyez derrière moi peuvent aller très loin, et atteindre n'importe quel ennemi, y compris les sbires de l'Iran dans notre région », a-t-il dit selon ses services, dans une apparente référence au mouvement chiite libanais Hezbollah, allié de l'Iran et engagé militairement en Syrie.

M. Nétanyahou doit participer mercredi à Varsovie à une conférence internationale qui sera animée par le secrétaire d'État américain Mike Pompeo et destinée à « promouvoir un avenir de paix et de sécurité au Moyen-Orient ».

En annonçant début janvier cette conférence, M. Pompeo avait mis en exergue « l'influence déstabilisatrice » de l'Iran.  

La vision américaine d'une pression maximale sur l'Iran peinant à convaincre d'autres pays, Washington et Varsovie ont élargi l'agenda aux questions plus générales de la stabilité régionale.

M. Nétanyahou a cependant affirmé ces derniers jours que les moyens de contrecarrer l'Iran seraient le principal sujet de la conférence.

À Varsovie, les États-Unis doivent également évoquer des propositions de paix entre Israël et les Palestiniens. Jared Kushner, conseiller et gendre de Donald Trump, doit s'exprimer jeudi lors de cette conférence, à l'occasion d'une rare apparition publique.