Jared Kushner, gendre et proche conseiller de Donald Trump, se rendra cette semaine en Israël où il rejoindra l'envoyé américain Jason Greenblatt pour tenter de relancer un processus de paix dans l'impasse, a indiqué lundi la Maison-Blanche.

«Ils rencontreront le premier ministre (israélien) Benjamin Netanyahou (...) ils rencontreront le président (palestinien) Mahmoud Abbas», a déclaré Sean Spicer, porte-parole de l'exécutif.

L'objectif de cette visite, qui intervient un mois après celle de Donald Trump, «est de voir comment progresser par étape pour arriver à une paix durable», a-t-il ajouté.

«Ils veulent continuer à bâtir sur la visite avec le président, qui a été couronnée de succès», a-t-il ajouté, sans autres précisions sur le programme des deux hommes.

«Heureux de retourner en Israël et dans les Territoires palestiniens pour poursuivre les discussions sur la possibilité d'atteindre la paix», a tweeté dimanche soir Jason Greenblatt.

Lors de sa visite à Jérusalem fin mai, M. Trump avait appelé Israéliens et Palestiniens à prendre des «décisions difficiles» pour la paix, sans pour autant expliciter la façon dont il entendait s'y prendre pour obtenir ce qu'il a appelé l'accord «ultime».

Il était en particulier resté muet sur la solution dite de deux Etats, impliquant la création d'un État palestinien indépendant. Cette dernière reste la référence d'une grande partie de la communauté internationale, mais le locataire de la Maison-Blanche avait alarmé les Palestiniens en février en prenant ses distances avec elle.

À plusieurs reprises, le président américain a laissé entendre que son gendre, qui n'a aucun expérience diplomatique, était le mieux placé pour trouver une issue au conflit israélo-palestinien, une tâche face à laquelle tous ses prédécesseurs, démocrates comme républicains, ont échoué.

«Toute ma vie, j'ai entendu dire que c'était l'accord le plus difficile du monde à obtenir. Mais j'ai le sentiment que Jared va faire un travail fantastique», affirmait-il en janvier.

Rencontre avec les géants de Silicon Valley

Le président américain Donald Trump, qui réunit lundi à la Maison-Blanche les principaux acteurs du secteur technologique, a placé son gendre et conseiller Jared Kushner en première ligne, avec l'objectif affiché de moderniser le fonctionnement du gouvernement fédéral.

Jeff Bezos (Amazon), Tim Cook (Apple), Eric Schmidt (Alphabet, maison-mère de Google), Brian Krzanich (Intel) ou encore Satya Nadella (Microsoft) font partie des participants à cette première réunion de l'American Technology Council.

«Notre objectif est simple: améliorer la vie quotidienne des citoyens», a-t-il expliqué au début de la réunion, insistant l'impérieuse nécessité de «moderniser l'infrastructure technologique du gouvernement».

Soulignant avoir été souvent mis en garde contre la résistance de la bureaucratie dans cette mission de modernisation, il a assuré qu'il n'en était rien: «Jusqu'ici, c'est tout le contraire», a-t-il dit.

Cette rencontre avec les géants de la Silicon Valley intervient dans un climat de tensions, sur fond de désaccords de fond avec l'administration, de l'immigration au climat.

La volonté affichée du président américain de réformer les célèbres visas H-1B, plébiscités par la Silicon Valley, suscite de vives inquiétudes dans le secteur. Ces permis de travail (à durée déterminée) destinés essentiellement aux scientifiques, ingénieurs et programmateurs informatiques, sont en particulier une passerelle pour de nombreux Indiens attirés par les sociétés technologiques américaines.

Les groupes du secteur ont par ailleurs peu apprécié la décision de Donald Trump de quitter l'accord de Paris, jugeant qu'elle «scellait un revers pour le leadership américain dans le monde», selon l'expression du Information Technology Industry Center (ITI) qui regroupe notamment Apple, Ebay et Yahoo!.