Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, ira «bientôt» dans la région de la bande de Gaza afin d'oeuvrer en faveur d'une trêve entre Israël et groupes palestiniens, ont annoncé vendredi le porte-parole de l'ONU et des diplomates.

Le porte-parole de l'ONU, Martin Nesirky, a indiqué que M. Ban se rendrait «bientôt dans la région» et «ferait pression pour mettre fin aux violences».

Le président palestinien, Mahmoud Abbas, avait de son côté annoncé que M. Ban se rentrait dans les Territoires palestiniens dans «deux à trois jours».

Le secrétaire général de l'ONU devrait également aller mardi ou mercredi à Jérusalem, selon des diplomates et des médias israéliens.

«En 2009, M. Ban s'était rendu dans la région lors de la dernière offensive d'Israël contre Gaza, et il avait travaillé dur pour mettre un terme à ce conflit. Cette fois-ci encore, il travaille à l'obtention d'une trêve et d'un cessez-le-feu», a expliqué Martin Nesirky.

M. Ban s'est déjà entretenu avec le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou pour l'enjoindre à la modération tout en condamnant les tirs de roquettes lancés depuis la bande de Gaza sur Israël.

M. Ban s'inquiète «en premier lieu des victimes civiles dans les deux camps», a encore rapporté Martin Nesirky. Depuis mercredi, 23 Palestiniens sont morts dans la bande de Gaza et trois autres personnes en Israël.

«Un nouveau cycle d'effusion de sang n'apportera pas plus de sécurité ni aux Palestiniens ni aux Israéliens. Pas plus qu'elle n'ouvrira la porte à des négociations sur une reconnaissance de deux États nécessaires pour mettre fin aux violences de manière définitive», a ajouté M. Nesirky.

L'armée israélienne avait lancé une offensive dévastatrice, «Plomb durci»,  en décembre 2008-janvier 2009, pour tenter de mettre fin aux tirs de roquettes de Gaza.

Les combats avaient fait 1440 morts palestiniens, dont une majorité de civils - outre 13 Israéliens, dont 10 militaires - exposant Israël à une vague de critiques dans le monde entier.