Les autorités irakiennes ont annoncé jeudi l'arrestation d'un homme présenté comme un «terroriste», accusé d'avoir perpétré plus de 30 attentats, alors que le nombre de personnes tuées dans les violences en Irak en septembre a franchi le seuil des 200.

L'homme, dont l'identité n'a pas été révélée, «a avoué avoir commis plus de trente assassinats et attentats à la bombe», a expliqué le colonel Dhia al-Wakil, cité dans un communiqué du commandement conjoint de la police et de l'armée de Bagdad.

Le suspect aurait notamment planifié un attentat à la voiture piégée dans le quartier d'Hourriya, au nord de la capitale, le 9 septembre, qui avait fait trois morts et 14 blessés. Au cours de cette même journée, une série d'attentats avait tué près d'une centaine de personnes à travers l'Irak.

La capitale irakienne, théâtre de violences quotidiennes, a connu ces dernières semaines une recrudescence d'assassinats ciblés visant principalement la police et l'armée. De manière générale, les violences restent très fréquentes dans le pays, plongé depuis plusieurs mois dans une grave crise politique doublée de fortes tensions confessionnelles.

Jeudi, des hommes armés ont tué un employé de l'hôpital al-Kindi, situé dans le nord de Bagdad, selon une source au ministère de l'Intérieur et une source médicale.

À Mahmoudiya, à 30 km au sud de la capitale irakienne, l'explosion d'une bombe a tué une personne et a en blessé au moins trois autres.

Enfin, un civil a été tué dans l'explosion d'une bombe adhésive fixée à sa voiture, à environ 130 km au nord de Bagdad.

Ces trois nouvelles victimes portent à 201 le nombre de personnes tuées dans des violences en Irak depuis le début du mois, selon un décompte effectué par l'AFP.