Onze Irakiens ont été tués et dix sept policiers, soldats et civils ont été blessés lundi dans des violences en Irak, selon l'armée américaine et la police irakienne.

«Huit policiers irakiens ont été tués dans un attentat à la voiture piégée à Nasser Was Salam, à l'ouest de Bagdad, vers 10h15», a annoncé le commandement américain dans un communiqué.

Deux soldats irakiens et huit policiers ont également été blessés.

Plus tôt, évoquant le même incident, une source du ministère irakien de l'Intérieur avait indiqué à l'AFP que trois personnes avaient péri et 31 personnes blessées dans un attentat à la voiture piégée à proximité d'un barrage de la police irakienne près de la région d'Abou Ghraib, à 30 km à l'ouest de Bagdad.

Des poches de jihadistes d'Al-Qaeda se trouvent encore dans cette région.

Par ailleurs, à Tarmiya, à 40 km au nord de Bagdad, une kamikaze a actionné sa ceinture d'explosifs tuant un civil et en blessant trois autres, selon l'armée américaine.

Quatre soldats irakiens ont en outre été blessés à Rabiah, à 460 km au nord-ouest de Bagdad, près de la frontière syrienne, lors d'une mission suicide avec une voiture piégée, a indiqué la police.

Par ailleurs, deux Irakiens ont été tués dans l'explosion d'une bombe artisanale à Ach-Choura, à 50 km au sud de Mossoul, selon la police locale.

Selon le général irakien Qassem Atta, porte-parole du «plan de sécurité pour Bagdad», l'armée a également découvert une fabrique de bombes dans le quartier sunnite de Fadel, dans le centre de la capitale irakienne.

«Nous avons mis la main sur une fabrique de bombes magnétiques et nous en avons trouvé 24 déjà prêtes ainsi que 50 bombes télécommandées. Nous avons arrêté une personne qui était recherchée», a-t-il dit à l'AFP.

Le quartier Fadel, qui fut longtemps un fief d'Al-Qaeda, est aujourd'hui contrôlé par la police, l'armée et les Sahwa, une milice formée d'anciens insurgés qui ont rallié le gouvernement.