Les services de sécurité britanniques surveillent «des milliers» de personnes à Londres et évaluent à au moins «un tiers» des quelque 500 djihadistes britanniques partis en Syrie ou Irak ceux étant originaires de Londres, a déclaré samedi le maire de la capitale Boris Johnson.

«Tous les jours, les services de sécurité sont engagés dans des milliers d'opérations. Il y a probablement quelques milliers de personnes que nous surveillons à Londres», a déclaré le maire de Londres au Daily Telegraph.

«À Londres, nous sommes très très vigilants et très très inquiets», a-t-il ajouté.

Les autorités évaluent à 500 le nombre de Britanniques partis combattre en Syrie ou en Irak et s'inquiètent de voir l'un d'entre eux revenir au Royaume-Uni pour y commettre un attentat.

«Nous pensons qu'un tiers, [...] peut-être la moitié viennent de la région de Londres», a ajouté Boris Johnson.

La Grande-Bretagne a relevé fin août de «substantiel» à «grave» son niveau d'alerte de sécurité, en justifiant cette mobilisation par la menace terroriste représentée par les centaines de Britanniques aguerris au djihad en Irak et en Syrie.

Vendredi, le responsable du contre-terrorisme de Scotland Yard, Mark Rowley, a mis en garde les policiers sur le fait qu'ils étaient des cibles potentielles.

«Le niveau d'alerte concernant les policiers et le personnel administratif a été relevé, mais nous sommes habitués à faire face à des risques et au danger. C'est ce que nous faisons au quotidien et nous sommes bien préparés», a déclaré Mark Rowley.

Cinq hommes, arrêtés cette semaine à Londres «dans le cadre d'une enquête sur le terrorisme islamiste», sont toujours en garde à vue.