(Washington) La Maison-Blanche a jugé mardi « extrêmement contrariant » le décalage entre l’essence qui reste chère aux États-Unis alors que le cours du pétrole baisse, pointant la responsabilité des multinationales du secteur.

« C’est extrêmement contrariant », a dit sa porte-parole Jen Psaki lors d’un point-presse à bord de l’avion présidentiel Air Force One.

« Nous sommes contrariés parce qu’il y a une baisse du prix du pétrole. Il n’y a pas de baisse du prix de l’essence. […] Il n’y a pas besoin d’être un économiste, il n’y a pas besoin d’être un expert du marché pétrolier pour s’en rendre compte », a-t-elle ajouté, notant qu’au même moment « nous voyons les patrons des compagnies pétrolières qui se vantent de leurs bénéfices ».

Jen Psaki a rappelé que le président américain Joe Biden avait saisi l’autorité de la concurrence à ce sujet.

L’essence chère est une épine dans le pied du démocrate, qui se veut le président de la classe moyenne, dans un pays où l’automobile est reine.

Le cours du brut a été entraîné à la baisse par la propagation du nouveau variant de la COVID-19, qui fait redouter un ralentissement de l’activité économique mondiale et donc une baisse de la consommation d’or noir.