(Washington) La société de biotechnologies américaine Moderna a annoncé jeudi avoir déposé une demande d’autorisation de son vaccin contre la COVID-19 pour les adolescents de 12 à 17 ans aux États-Unis.  

Le dossier va maintenant être examiné par l’Agence américaine des médicaments (FDA).  

Lundi, Moderna avait fait la même requête pour cette tranche d’âge auprès de l’Agence européenne des médicaments (EMA) et de Santé Canada.

Le vaccin de Moderna n’est pour le moment autorisé que pour les personnes de 18 ans et plus.

Un premier vaccin, celui de l’alliance Pfizer/BioNTech, a déjà été autorisé dès 12 ans aux États-Unis, au Canada et dans les 27 pays de l’Union européenne.

Moderna avait annoncé fin mai les résultats complets d’essais cliniques sur plus de 3700 participants âgés de 12 à 17 ans aux États-Unis.

« Aucun cas de COVID-19 n’a été observé chez les participants ayant reçu les deux doses du vaccin de Moderna contre la COVID-19 », soit une efficacité de « 100 % en utilisant la même définition d’un cas » que pour les adultes, selon l’entreprise.  

Le vaccin a été « généralement bien toléré », sans « inquiétude de sécurité identifiée jusqu’à présent », précise-t-elle. Les effets secondaires observés étaient similaires à ceux constatés chez les adultes (douleur à l’endroit de l’injection, fatigue, maux de tête, douleurs musculaires, frissons…).

« Nous sommes encouragés que le vaccin de Moderna contre la COVID-19 se soit montré hautement efficace pour prévenir la COVID-19 chez les adolescents », a déclaré lundi le patron de Moderna, Stéphane Bancel, cité dans le communiqué.  

« Nous allons déposer des demandes auprès des régulateurs dans le monde pour cette importante population plus jeune », a-t-il ajouté.  

Les adolescents développent en général des formes moins graves de la COVID-19 que les personnes plus âgées, mais ils ne sont pas à l’abri d’une infection et participent à la transmission du virus au sein de la population.  

C’est pourquoi leur immunisation est nécessaire afin de contribuer à stopper l’épidémie, selon les experts.