(Washington) Les États-Unis ont franchi mercredi la barre des 150 000 morts recensées de la COVID-19, selon le comptage de l’Université Johns Hopkins, qui fait référence.  

Le pays, de loin le plus endeuillé au monde, avait annoncé fin février son premier décès lié au nouveau coronavirus. Il a enregistré depuis le début de la pandémie plus de 4,41 millions de cas d’infection, d’après les bilans en temps réel de l’université basée à Baltimore.

Avec près de 150 500 morts au total, soit l’équivalent de la ville de Savannah, en Géorgie, les États-Unis devancent largement le Brésil (90 134), le Royaume-Uni (45 878), le Mexique (44 876) et l’Italie (35 123).  

Sur 24 heures, les États-Unis ont déploré mercredi 1267 décès supplémentaires liés à la COVID-19, soit un peu moins que la veille, lorsque le bilan quotidien était monté à près de 1600 morts, un niveau qui n’avait plus été atteint depuis deux mois et demi.  

Le pays a également recensé plus de 68 000 nouveaux cas de contamination, selon les chiffres de Johns Hopkins à 20 h 30, remontant ainsi aux niveaux enregistrés ces deux dernières semaines, après une légère baisse au cours du week-end.  

Après avoir connu une amélioration vers la fin du printemps, la première puissance mondiale voit depuis fin juin l’épidémie repartir à la hausse, notamment dans le sud et l’ouest du pays.

La Floride inquiète particulièrement. Elle a enregistré mercredi 216 nouveaux décès dus au nouveau coronavirus, un record dans cet État touristique confronté à la lenteur des tests de dépistage et à des insuffisances dans le suivi des contacts des personnes contaminées.  

Au total, 451 423 personnes ont été officiellement infectées en Floride, sur une population de 21 millions d’habitants.