Roger Stone, ami de longue date et conseiller informel de Donald Trump, a nié dimanche avoir évoqué une éventuelle grâce avec le président américain, alors que des médias ont rapporté qu'il était lui aussi dans la ligne de mire du procureur spécial sur la Russie.

Il a par ailleurs nié tout contact durant la campagne présidentielle américaine de 2016 avec Julian Assange, le créateur de WikiLeaks, le site qui a diffusé des messages piratés du camp démocrate dans le but affiché d'influencer l'élection.

« Non, je n'ai pas été en contact avec Assange », a dit Roger Stone sur la chaîne ABC. « Nous n'avons eu aucune communication d'aucune sorte avec lui ».

L'homme a dit n'avoir jamais été contacté par Robert Mueller, le procureur spécial qui tente de déterminer s'il y a eu collusion ou coordination entre l'équipe de campagne de Donald Trump et la Russie en 2016.

S'il était inculpé, s'attend-il à obtenir une grâce présidentielle ?

« Je n'ai eu aucune conversation concernant une grâce », a répondu Roger Stone.

Il a aussi assuré qu'il ne témoignerait jamais contre Donald Trump. « Il n'existe aucune circonstance où je témoignerais contre le président, car cela m'obligerait à produire un faux témoignage », a-t-il dit.

Depuis 2017, le procureur Mueller a négocié la coopération de plusieurs témoins clés, notamment de l'ancien avocat de M. Trump, Michael Cohen, en échange de peines amoindries pour des délits de divers niveaux.

Roger Stone et l'un de ses contacts, le militant Jerome Corsi, sont soupçonnés d'avoir su à l'avance que WikiLeaks allait publier à l'été 2016 les courriels piratés du camp démocrate, très dommageables pour Hillary Clinton.