La porte-parole de l'exécutif américain Sarah Huckabee Sanders n'a pu cacher son émotion mercredi lorsqu'un élève de 13 ans l'a interrogée sur les moyens mis en oeuvre par l'administration Trump pour éviter de nouvelles fusillades dans les écoles américaines.

Prenant la parole lors du point de presse quotidien de Sarah Huckabee Sanders, ce garçon, qui était à la Maison-Blanche pour l'édition pour enfants du magazine Time, a raconté que son école avait récemment organisé un exercice de confinement. Il a confié l'inquiétude que lui et ses amis pouvaient ressentir quant à la possibilité d'être victimes d'une fusillade.

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Et le jeune apprenti journaliste, scolarisé en Californie, de demander ce que le gouvernement avait fait ou fera pour éviter que ces «tragédies insensées» ne se reproduisent.

«Il n'y a rien de plus terrifiant pour un enfant d'aller à l'école et de ne pas se sentir en sécurité, donc je suis désolée que tu ressentes cela», a répondu Sarah Huckabee Sanders, visiblement très émue, cherchant à retenir ses larmes.

La crainte exprimée par cet élève, diffusée en direct sur les télévisions nationales, fait écho aux deux récentes tueries qui ont choqué le pays, à Parkland en Floride et à Santa Fe au Texas.

Le 14 février, un jeune homme de 19 ans a tué 17 personnes dans une école secondaire de Parkland alors que le 18 mai, un élève de 17 ans, muni des armes de son père, a lui tué 10 personnes dans son école secondaire à Santa Fe.

Dans sa réponse, Sarah Huckabee Sanders a assuré que l'administration Trump prenait ce risque très au sérieux: «La commission sur la sécurité dans les écoles que le président a convoquée se réunit cette semaine», a ajouté la porte-parole de l'exécutif américain.

Les États-Unis enregistrent en moyenne une fusillade en milieu scolaire par semaine.

La tuerie de Parkland avait été suivie par une intense mobilisation des élèves de la Marjory Stoneman Douglas High School pour exiger un durcissement de la législation sur les armes à feu dans le pays.

Le 24 mars dernier, plus d'un million de personnes sont ainsi descendues dans les rues derrière le mot d'ordre «March For Our Lives», sans que cela ne provoque de changement législatif majeur.