Le président américain Donald Trump a réaffirmé vendredi sa volonté de voir le Mexique financer son projet de mur frontalier, avant une rencontre avec son homologue mexicain au G20.

Aux journalistes qui lui demandaient, avant son entretien avec Enrique Peña Nieto à Hambourg en Allemagne, s'il voulait toujours que cette condition soit remplie, M. Trump a répondu: «absolument».

Le ministre mexicain des Affaires étrangères Luis Videgaray a toutefois précisé ultérieurement que les deux hommes n'avaient pas parlé du sujet lors de leur rencontre.

«Le sujet n'a pas été traité», a-t-il déclaré à la presse. «Ce n'est pas un sujet bilatéral», a-t-il affirmé ajoutant que la réunion avait été «respectueuse et cordiale».

Le président américain a martelé à plusieurs reprises qu'il ferait construire un mur le long des 3142 kilomètres de la frontière qui sépare les États-Unis du Mexique, afin de stopper l'immigration illégale et le trafic de drogue.

Cependant, le Congrès américain a refusé pour le moment de financer la construction de cet ouvrage extrêmement coûteux, se limitant à débloquer des fonds pour notamment renforcer la surveillance technologique.

La vraie bataille du financement aura lieu pour le prochain budget, celui de l'année 2018, qui commencera le 1er octobre.

Avant la rencontre entre les deux chefs d'État en marge du G20, M. Peña Nieto a fait une déclaration pour exprimer l'espoir que leur entrevue aiderait à la poursuite du «dialogue fluide» des deux pays «en particulier sur la sécurité de nos deux nations et sur nos frontières».

«La responsabilité de la lutte contre le crime organisé est une responsabilité commune», a-t-il ajouté.