Il a été gouverneur de la Californie, vedette du cinéma et culturiste de réputation mondiale, mais Arnold Schwarzenegger n'a pas dit son dernier mot.

L'homme qui ne craint jamais de dire qu'il reviendra a fait un nouveau retour lundi, cette fois-ci en tant qu'homme d'État mordu de politique et déterminé à mener les États-Unis vers ce qu'il appelle une «ère post-partisane».

Vêtu d'un costume foncé et d'une cravate rouge, Arnold Schwarzenegger est apparu lundi à l'université de Californie du Sud (USC) pour le lancement officiel de l'institut qu'il a mis sur pied, le USC Schwarzenegger Institute for State and Global Policy. Près de 700 personnes étaient présentes, dont plusieurs politiciens, notamment le sénateur John McCain.

Pour l'ancien gouverneur républicain de la Californie, l'événement était l'occasion de réapparaître sur la scène publique après la fin de son mandat politique, il y a près de deux ans. Lundi, il a laissé entendre qu'il n'avait accompli que la moitié de ce qu'il espérait faire en tant que gouverneur.

Arnold Schwarzenegger espère pouvoir accomplir le reste avec son institut. Il entend notamment s'attaquer à la faim dans le monde, aux soins de santé et au réchauffement climatique. Il espère que les discussions et les collaborations au sein de l'institut permettront de trouver des solutions à ces problèmes.

«Aucune idéologie n'a le monopole des solution», a-t-il dit.

Il jouera aussi un rôle actif dans l'enseignement à l'USC. Lors du lancement de l'institut lundi, la directrice académique de l'université, Nancy Staudt, l'a plusieurs fois désignée comme «le professeur Schwarzenegger».

L'ancien gouverneur doit par ailleurs publier son autobiographie la semaine prochaine.