Les sanctions internationales imposée à l'Iran pour dissuader ce pays de poursuivre son programme nucléaire controversé portent leurs fruits, a déclaré lundi à Jérusalem le président israélien Shimon Peres au chef d'état-major américain, le général Martin Dempsey.

«Les sanctions (internationales contre l'Iran) commencent à porter des fruits. Je pense que nous sommes tous d'accord pour commencer par des moyens non militaires, tout en gardant toutes les options sur la table», a déclaré M. Peres au général Dempsey, selon un communiqué de son bureau.

Les deux hommes ont évoqué «la menace du nucléaire iranien, le renforcement des relations stratégiques bilatérales et le développement régional», en présence du chef d'état-major israélien, le général Benny Gantz, a précisé le texte.

Le général Dempsey est arrivé dimanche en Israël à l'occasion de manoeuvres militaires conjointes israélo-américaines, considérées comme les plus importantes jamais menées par les deux pays alliés.

Le général Gantz a de son côté reçu le général Dempsey à son quartier général à Tel-Aviv, et tous deux ont parlé «de divers aspects de la coopération militaire et des défis sécuritaires», selon un communiqué de l'armée israélienne.

Par ailleurs, le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, s'est rendu à Londres pour des entretiens avec les principaux dirigeants britanniques, a indiqué lundi soir un communiqué de son bureau.

M. Barak doit s'entretenir «notamment avec son homologue Philip Hammond, le chef d'état-major Sir David Richards et le conseiller à la sécurité nationale Sir Nigel Kim Darroch, ainsi qu'avec le chef de la diplomatie William Hague», a précisé le communiqué.

Le communiqué n'a pas précisé l'objet de ces entretiens, qui devraient porter sur le programme nucléaire iranien ainsi que sur l'instabilité en Syrie et au Proche-Orient.

Seule puissance nucléaire --officieuse-- de la région, Israël considère que son existence serait menacée si Téhéran disposait de la bombe atomique. L'Iran assure cependant que son programme nucléaire n'a aucune visée militaire, comme l'en accusent également les Occidentaux.