Les combats pour chasser les djihadistes du groupe État islamique (EI) de la partie occidentale de Mossoul, leur dernier grand fief en Irak, ont fait plus de 200 000 déplacés, a indiqué samedi le ministère irakien des Migrations et des Déplacés.

« Le nombre de déplacés venus des zones situées sur la rive droite [du fleuve Tigre, ouest] de la ville de Mossoul s'établit à 201 275 personnes », a indiqué le ministère dans un communiqué.

Les forces irakiennes, soutenues par la coalition internationale antidjihadistes conduite par les États-Unis, ont lancé une offensive pour reprendre l'ouest de Mossoul le 19 février, après avoir repris l'est de la ville en janvier. Depuis, elles ont reconquis un certain nombre de quartiers mais la vieille ville, notamment, leur échappe toujours.

Environ 600 000 personnes se trouvent dans les zones encore tenues par l'EI dans la partie ouest de Mossoul (environ 60 % de Mossoul-Ouest), dont 400 000 dans la vieille ville, a affirmé jeudi un représentant du Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) en Irak.

Les combattants de l'EI se sont emparés en 2014 de larges pans de territoires au nord et à l'ouest de Bagdad, mais les forces irakiennes les ont chassés depuis d'une grande partie de ces secteurs.