Le président sud-africain Jacob Zuma a, au nom de l'Afrique, haussé le ton hier face à l'OTAN, soulignant qu'elle n'avait pas été mandatée par l'ONU pour conduire «l'assassinat politique» de Mouammar Kadhafi.

Les médiateurs africains, dont M. Zuma, à l'issue de leur réunion à Pretoria, ont seulement annoncé que le dirigeant libyen avait accepté de ne pas faire partie des négociations sur la Libye pour mettre un terme à un conflit qui dure depuis quatre mois.

Sur le terrain, la rébellion a repoussé les loyalistes de 20 km, et se trouve à environ 50 km de la capitale, remontant vers le verrou stratégique de Bir Al-Ghanam.