Le cessez-le-feu qui doit prendre effet dimanche en Syrie est une «priorité» pour les États-Unis et «un pas important» pour la paix, a indiqué le conseiller à la Sécurité nationale de Donald Trump.

«À midi dimanche, heure locale, une zone de désescalade prendra effet dans le sud-ouest de la Syrie», a indiqué samedi dans un communiqué le général H.R. McMaster.

«De telles zones sont une priorité pour les États-Unis et nous sommes encouragés par les progrès réalisés pour atteindre cet accord», a-t-il dit.

«Les États-Unis restent mobilisés pour faire tomber (le groupe armé) État islamique, aider à mettre fin au conflit en Syrie, réduire les souffrances et permettre à la population de retourner dans leurs maisons. Cet accord est un pas important vers ces objectifs communs», a-t-il dit.

Le général McMaster, qui a diffusé ce communiqué dès la fin du G20, indique que Donald Trump a «discuté de cet accord avec beaucoup de leaders mondiaux durant le sommet», donc le président turc Recep Tayyip Erdogan, la première ministre britannique Theresa May et la Chancellière allemande Angela Merkel.

Cette décision d'imposer un cessez-le-feu, annoncée vendredi par le ministre des Affaires étrangères russe, Sergei Lavrov, a été obtenue à la suite d'un accord entre les États-Unis, la Russie et la Jordanie, pays frontalier de la Syrie.

La Russie, alliée du président syrien Bachar al-Assad, était engagée dans des discussions avec la Turquie et l'Iran à propos de quatre «zones de désescalade» en Syrie.

M. Lavrov a indiqué que le cessez-le-feu serait supervisé par la police militaire russe «en coordination avec les Jordaniens et les Américains».

Depuis le début du conflit en Syrie en 2011, qui implique aujourd'hui l'armée russe et celle des États-Unis à la tête d'une coalition internationale, plus de 320 000 personnes auraient trouvé la mort et des millions d'autres ont été déplacées.