Charles Dickens, qui avait l'habitude de choisir des noms colorés collant bien à la peau de ses personnages - Scrooge, Slyme et Snodgrass, entre autres - n'aurait pu inventer un nom plus approprié pour l'avocat montréalais de Myriam Bédard, John T. Pepper, jr, dont j'ai fait la connaissance hier à Baltimore au cours d'une brève incursion dans le cirque médiatique entourant l'histoire de la championne olympique.Sous le feu des projecteurs, le visage de Pepper devient rouge comme celui d'un dîneur scandinave qui vient d'avaler un piment mexicain. Il débite ensuite ses déclarations à la vitesse grand V, poivrant le tout des numéros et alinéas des articles du Code criminel auxquels il fait allusion. Me Pepper a du pep, c'est le moins qu'on puisse dire...