Après avoir publié le graphique ci-haut illustrant les difficultés du Parti républicain à l'extérieur des États du Sud, le blogueur Andrew Sullivan a voulu comparer le GOP au Bloc québécois (qu'il a d'abord confondu avec le Parti québécois), estimant que ces deux formations «régionales» n'existaient que pour faire de l'obstruction. Comme on peut le constater dans ce billet, ses lecteurs l'ont corrigé de belle façon. Je cite une de ces interventions sur la différence entre le Bloc québécois et le GOP (merci à papitibi pour la traduction et aux autres qui ont répondu à mon appel) :

«Je m'objecte à cette conclusion que l'objectif du Bloc québécois à la Chambre des Communes est "d'utiliser la politique comme un moyen de perturbation, de contestation, ou encore comme une menace ou un veto". Bien que son objectif final soit la sécession du Québec, le Bloc aborde de manière constructive les dossiers relatifs au développent économique ou aux questions sociales, lorsqu'ils font l'objet d'un débat à la Chambre. À titre d'exemple, le Bloc a voté en faveur de la Loi sur le mariage civil (projet de loi C-38) qui a légalisé le mariage entre personnes du même sexe. La semaine dernière, le Bloc a appuyé le gouvernement Harper - minoritaire - lors de la présentation d'une motion sur le Budget. Sans cet appui du Bloc, le gouvernement conservateur serait tombé, et une élection aurait été appelée. En bref, comparer les républicains au Bloc constitue une simplification grossière, dans la mesure où la contribution du Bloc québécois à la politique fédérale canadienne est beaucoup plus complexe que celle de l'actuel Parti républicain au Congrès.»

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