La CIA a mis sur pied un groupe de travail dont la mission est d'évaluer l'impact de la diffusion de milliers de documents diplomatiques et militaires par WikiLeaks. Comme on peut le lire dans cet article du Washington Post, le WikiLeaks Task Force est surtout connu au siège de l'agence de renseignement par une expression vulgaire inspirée par son sigle, WTF, expression que l'on peut traduire par ouate de phoque.

Selon le Post, cette irrévérence n'est pas étrangère au fait que les fuites de WikiLeaks ne révèlent pas grand-chose sur les activités de la CIA et de ses employés. L'agence tient néanmoins à déterminer, entre autres choses, si sa capacité à recruter des informateurs pâtira de la diminution de la confiance en la capacité du gouvernement américain à garder ses secrets.

Cela dit, WikiLeaks a rappelé un épisode troublant impliquant la CIA en révélant les efforts déployés par un diplomate américain en poste à Berlin en 2007 pour convaincre le gouvernement allemand de ne pas émettre de mandats d'arrêt internationaux contre les agents américains accusés d'avoir enlevé et maltraité Khaled el-Masri, un citoyen allemand soupçonné à tort de terrorisme.

(Photo AFP)