Le 15 octobre, Caitlin Curran, journaliste à l'émission radiophonique matinale The Takeaway diffusée sur WNYC et Public Radio International, a participé avec Will, son ami de coeur, à une manifestation du mouvement Occupy Wall Street à Times Square.

Will devait brandir une affiche inspirée d'un article paru sur le site web de la revue The Atlantic Monthly, alors que Caitlin devait rendre compte sur son fil Twitter des réactions des autres manifestants. Quand Will s'est fatigué de porter la pancarte, la journaliste l'a brandie à son tour brièvement mais assez longuement pour qu'un type prenne une photo d'elle et la publie sur son propre compte Twitter.

La photo de Curran a connu une diffusion virale sur le web après avoir été publiée sur le site de Boing Boing. Le patron de la jeune journaliste a été l'un des nombreux internautes à la voir sur internet. Deux jours après la manif, il congédiait Curran pour grave violation de l'éthique journalistique, comme celle-ci le raconte dans cet article dont je cite un extrait dans le texte :

We live in an age where I can carry a sign expressing a non-partisan, seemingly inarguable message at a peaceful protest, unknowingly have my photo taken and disseminated around the world, and subsequently be fired as a result, all within a matter of days. What are the implications of this for a democracy founded on free speech ideals?

Très bonne question.