«Quand nous sommes arrivés à la Maison-Blanche, il n'y avait quasiment aucune pression internationale sur l'Iran. Nous étions le problème. Nous étions diplomatiquement isolés dans le monde, dans la région, en Europe», a déclaré Joe Biden en s'adressant à un groupe juif plus tôt dans la journée.

Un porte-parole du camp Romney n'a pas hésité à mettre la déclaration du vice-président sur la propension qu'il partagerait avec Barack Obama «à blâmer les États-Unis en premier». Et le porte-parole républicain d'ajouter :

«Pour autant, la déclaration imprudente du vice-président Biden imputant à l'Amérique le progrès du programme nucléaire iranien atteint un nouveau record. Le problème n'est pas l'Amérique. Ce sont les ayatollahs qui oppriment leur peuple.»