En demandant l'asile politique à l'Équateur, Julian Assange a évoqué sa crainte d'être extradé vers les États-Unis, où, précise-t-il, «la peine de mort est encore en vigueur» pour punir les «crimes politiques» qu'il aurait commis.

L'ambassadeur des États-Unis en Australie a cependant déclaré récemment que le fondateur de Wikileaks «n'intéresse pas» son pays. La publication en 2010 de milliers de documents confidentiels par le site internet de l'Australien avait pourtant choqué Washington.

Rappelons que la justice britannique a rejeté la semaine dernière l'ultime appel d'Assange contre son expulsion vers la Suède, qui le réclame dans une affaire de viol et d'agressions sexuelles.