«C'est la scène de crime la plus complexe que nous ayons eu à gérer dans l'histoire de notre département», a déclaré le chef de police de Boston, Ed Davis, lors d'une conférence de presse ce matin.

Comme les autres responsables présents, Davis a laissé entendre que l'enquête sur les explosions survenues hier au fil d'arrivée du marathon de Boston pourrait être longue. Les explosions, qualifiées d'«acte de terreur» par le gouverneur du Massachusetts Deval Parick, ont tué trois personnes et blessé 176, dont 17 se trouvent dans un état critique, selon le dernier bilan officiel.

L'agent spécial du FBI, Rick Deslauriers, chargé de mener l'enquête, n'a donné aucune information sur la nature des bombes qui ont explosé à 12 secondes d'intervalles vers 14 h 50 ou sur l'identité des personnes qui ont été interrogées depuis. Il n'a pas davantage commenté la perquisition effectuée hier soir dans un appartement de Revere, en banlieue de Boston. Le chef de police de Boston a précisé qu'aucun suspect n'avait été arrêté.

Gene Marquez, un responsable de l'ATF (Bureau de l' alcool, du tabac, des armes à feu et des explosifs), a précisé que les policiers n'avaient retrouvé hier aucun autre engin explosif en dehors des bombes qui ont explosé.

Le chef de police de Boston et l'agent spécial du FBI ont demandé au public de leur soumettre toutes photos ou vidéos prises sur la scène du crime peu avant ou après les explosions d'hier après-midi.

«Nous irons jusqu'au bout de la terre pour identifier le ou les suspects responsables de ce crime méprisable», a déclaré Rick Deslauriers, du FBI.